Journal d’Alexia 29 octobre
La porte s’est ouverte et sur le pas de la porte est apparu un homme vêtu d’un costume sombre. Il a dû être loué avec la villa
Journal d’Alexia 29 octobre
La porte s’est ouverte et sur le pas de la porte est apparu un homme vêtu d’un costume sombre. Il a dû être loué avec la villa celui -ci ! Il nous fait entrer. Tu vois j’aurais à ce moment précis, voulu remonter ma robe, jeter mes talons et m’enfuir à toute vitesse mais je ne l’ai pas fait. J’ai pensé à toi Margot, je sais ce que tu as subi par ma faute, et à notre plan.
Alors lorsque le « larbin » s’effaça, je suis rentrée suivi de Camille. L’entrée était sombre. Je suis restée immobile attendant que l’homme nous mène au lieu de sacrifice. Tu vois Margot, je lui ai trouvé un nom à cette villa, la villa du sacrifice.
Nous avons suivi l’homme jusqu’à ce qu’il ouvre une porte donnant sur un vaste salon bien éclairé. Il nous a fait entrer et puis il a refermé la porte sur nous, sur le piège. Je ne sais même si je devrais appeler ça un piège vu que je savais ce qui nous y attendait, ce qui m’attendais. J’aurais pu trembler, avoir peur, même pas ! En réalité au fond de moi bien sûr que j’avais peur mais je ne sais pourquoi, je ne voulais pas le montrer. Je voulais être fière, droite, j’allais te dire indestructible.
Une autre porte s’est ouverte et ils sont entrés, bien sûr Tony, l’infâme Tony, suivi du fameux couple. Ils entrent dans le salon et le couple nous détaille. L’homme me transperce de son regard comme si j’étais déjà nue. Margot, pourquoi as-tu cédé à Max? De toute façon c’est trop tard, je suis là. Camille ne bouge pas et c’est la femme qui le détaille. Ils se sont présentés, Marco et Isabella. D’après leur accent, ils avaient tout l’air d’être italiens.
Tony sourire aux lèvres nous a dit en nous toisant «Pas la peine que je me présente » et il est parti dans un rire tonitruant. La soirée va être très longue. Ils étaient, eux aussi, plutôt chics. Le Marco en costume blanc et j’ai eu beau scruter, pas la moindre poussière dessus, immaculé. Isabella portait une jupe, plus court que cela, c’était difficile à faire avec des bas. Je n’imagine pas qu’elle portait des collants, impossible ! Ses talons devaient la grandir de 20 centimètres au moins. Les miens n’en faisaient que 12 ce qui me cambrait déjà bien assez.
Et puis Marco prit la parole en me regardant et disant que j’étais donc cette belle pouliche dont Tony lui avait tant parlé. Et oui Margot, c’est ainsi que j’étais appelée, pouliche. Il a regardé Camille en lui jetant un de ces regards qui fusillent, qui tuent. Je crois Margot, qu’il ne l’a pas aimé du tout ce regard ton soumis. Isabella souriait quant à elle, j’allais presque dire bêtement. Elle m’a fait l’effet d’une potiche, n’empêche qu’elle était la femme de Marco, et de toute façon, nous devions nous plier à ses caprix: également.
Marco s’est alors approché de moi, il a tourné autour de moi comme un animal tourne autour de sa proie. J’avais conscience que je n’étais qu’une proie de toute façon. Margot, est ce que tu n’aimes pas ces situations où tu nous sais, proies ? Il ne s’est pas gêné pour palper car il n’y a pas d’autre mot, mes fesses au travers ma robe. Je me suis un peu raidie bien sûr Margot, mais que pouvais-je faire d’autre ? Rien, subir !
Il est passé devant moi, son regard s’est planté dans le mien. C’est là Margot que j’ai senti toute ma résistance s’évaporer, s’envoler. « Une petite soirée avec moi, ça va être bon petite pouliche » en serrant dans sa main mon sein. Margot, si tu avais senti cette poigne, cette force dans sa main. Je ne le voulais pas mais comment veux-tu que j’empêche le rictus de la douleur passer sur mon visage ?
Du reste, regarde ce qu’il m’a dit de suite après. « Si tu es toute gentille ce visage s’éclairera ». S’éclairer ? Franchement Margot tu penses que ça a été possible ? Tony lui souriait, affalé dans un grand fauteuil, un verre à la main. Isabella s’était assise à ses côtés sur le fauteuil accolé. Quand il m’a dit « si j’étais « gentille »…» peut-être que j’ai eu un peu d’espoir, peut–être Margot… J’aurais pas dû trop l’espérer. Après tout, comme je te l’ai dit, je n’étais qu’une pouliche suivre…
à suivre …
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