Ça avait l’air beaucoup trop beau pour être vrai, même pour moi. Son annonce sur
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, c’était « Ma trousse à outils est plus grosse que la tienne ».
Le premier date avec Sarah ne ressemble à aucun autre que j’ai pu faire depuis 2003. 18 ans après, j’ai vécu le premier rendez-vous le plus torride qui soit, et on m’a forcé à vous le raconter.
Gardez bien en tête que tout ceci peut vous arriver, et soyez prêt…
Ça fait un moment que je n’ai pas écrit ici alors je me présente au cas où : Eros, 35 ans passés, des cheveux blancs, un peu de bide et comme le dirait
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, votre , une absence de cul (ouais, on n’a pas tous le boule de Beyoncé ou de Griezmann, d’ailleurs c’est le même je crois).
Mentalement ? Je n’ai pas peur des râteaux, j’en ai pris des milliers, mais j’ai aussi couché avec près de 400 filles (l’un va avec l’autre : aborder des filles et prendre des râteaux rapproche du moment où vous couchez avec elles).
Financièrement ? Ça va, je bosse dans une entreprise de télécom en région parisienne, je dépense peu pour m’acheter un jour un château (ou une maison, un truc avec un toit).
Vacciné évidemment, j’en avais fait un argument massue pour draguer sur
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: je suis allé prendre mes deux doses le plus vite possible.
Ma dernière bio sur
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était aussi
Complète la phrase à trou (Socrate) :
J’aime la nouveauté
Et je peux retenir ma respiration 1minute37
Mais je n’ai jamais fait l’amour avec un masque
Alors est-ce que tu voudrais…
Avantage de cette bio ? C’est qu’alliée à mes photos lumineuses, elle déclenchait les rires et les premiers messages des filles.
Inconvénient : c’est que ces mots ont attiré Sarah.
Sarah, 27 ans, travailleuse « presque » du sexe
Hop un match sur
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.
Je regarde : Sarah, mignonne brunette, pas belle comme une actrice ou une mannequin, mais un truc dans les yeux, une énergie qui pétille.
Sa réponse à ma bio :
Alors est-ce que tu voudrais… parler de consentement et de désirs avec moi en terrasse ?
Moi : « Bien sûr, je prendrais ma protection, un beau parapluie que je perds au moins une fois par an. »
Sarah : « Prends aussi les autres, je n’en ai plus chez moi. Terrasse chic dans le 6 ou dans le 7 ou plutôt rive droite vers Pigalle, proche de mon travail ? Je finis mon shift à 21 heures. »
Mon cerveau est déjà en ébullition.
Même après avoir couché avec tant de femmes, j’adore toujours autant cette montée d’adrénaline : le début du game. Ce moment où on se tourne autour, où on se cherche.
Il est 16 heures, j’ai encore un peu de temps, alors je trouve un endroit sympa, vers le Mansart et le Dépanneur, et je me dis qu’au pire, on ira marcher vers Montmartre histoire de jouer au romantique.
Moi : « OK, je trouve un endroit pour qu’on se retrouve. »
Sarah : « je t’envoie l’adresse 5 minutes avant qu’on se retrouve ».
J’étais loin de me douter que 7 heures plus tard, je serais en train de me branler dans un masturbateur…
L’heure du rendez-vous a sonné
Sarah : « J’en ai marre des mecs gentils mais trop planplan, et j’en ai marre des bâtards qui se font passer pour des mecs gentils. Alors on va jouer à un jeu : on va se parler en toute franchise, mais pour ça, il me faut un adulte en face de moi. Tu penses que t’es cap de me suivre ? »
Elle a clairement répété son discours. Ça se voit, elle tremble un peu. Je viens d’arriver au rendez-vous : devant un sex shop.
Je n’avais pas fait le rapprochement : Sarah travaille à temps partiel dans un sex shop à Pigalle.
Je dis OK à sa proposition. Après tout, vive les femmes qui dirigent !
Elle me dit qu’elle a lu dans un magazine qu’en fait, on était une génération hyper coincée, et qu’on n’arrivait pas à parler de sexe pour de vrai.
Elle a peut-être raison, et dès le début de notre conversation, on démarre sur de la sexualisation. Pas une phrase neutre, gentille, pas de scène d’intro.
In medias fesses (c’est ma version de in medias res, au milieu des choses, vous savez, comme dans James Bond quand on est directement plongé dans l’intrigue).
Sarah : « Aucune fille ne t’a jamais avoué ce que je vais te dire. Jamais aussi vite en tout cas. 100% honnête, tu es prêt ? »
Moi : « Vas-y, on verra si j’utilise un joker. »
Sarah : « On ne va pas s’embrasser ce soir. J’adore sucer. Peut-être que je te sucerai. Mais j’ai mon grand-père qui est mort du Covid. »
Moi : « OK je n’ai pas entendu la question… »
Sarah : « Ça te dérange de lécher une fille que tu n’as pas embrassée ? »
Moi : « Qui te dit que j’ai envie de t’embrasser ? »
Sarah : « Je vois comme tu mates mes seins depuis tout à l’heure… »
Moi : « Et alors ? Ca veut juste dire que j’ai envie de venir sur tes seins, rien de plus. C’est comme quand je regarde ta bouche, ça ne veut pas dire que je veux t’embrasser, juste que je me demande comment tu suces. »
Sarah : « A ton avis ? »
Moi : « Tu as de très beaux yeux. Même si tu suces mal, ça va m’exciter. »
Sarah : « Tu vois, c’est quand même mieux un premier rendez-vous comme ça, non ? Ou on parle des vraies choses… En parlant de ça, mon patron est un peu chelou. Je suis en intérim en ce moment dans un sexshop, et il m’a demandé de tester un sex toy pour voir ce que j’en pensais… »
Moi : « Je pourrais regarder ? »
Sarah : « Mieux que ça… On rentre ? »
Je la suis parce qu’elle veut aller chez elle. Probablement pour me dégager après, mais ce n’est pas un souci, on s’amuse bien pour le moment.
Elle habite plus près du bar que moi, donc je la suis avec plaisir.
Ta langue, c’est mieux que tes doigts tu sais ?
On est à peine arrivé chez elle qu’elle me propose un grand verre d’eau. « Pour te réhydrater », elle me dit.
Elle prend très vite la direction des opérations. Ça change, une fille qui sait ce qu’elle veut.
« Tu vas me masser avec cette huile. » Elle se déshabille devant moi mais se tourne.
J’ai déjà une gaule massive quand je commence à la masser, elle a un cul sublime. Je me mets en caleçon et la chevauche, impossible qu’elle ne sente pas mon excitation.
Je l’entends, elle commence à se détendre, à gémir un peu. Puis elle se tourne pour me faire face.
« Pas tes mains… Ta langue. Sur mes seins. »
Face à moi, elle me fixe en me disant qu’elle adore qu’on lui lèche les seins. C’est assez rare, mais certaines filles jouissent par les seins. (D’après mes statistiques personnelles, c’est moins de 1%).
Je suis un garçon simple : j’obéis. La fermeté de ses petits seins, c’est un délire, c’est un délice.
Et au moment où je commence à descendre pour la lécher, elle s’arrête, elle saute du lit et file vers son sac pour sortir un .
Pas un sextoy pour femme, non non. Une sorte de vagin artificiel, pour moi.
J’ai cru devenir fou quand elle m’a dit : « Ne va pas trop vite, j’aimerais bien qu’on jouisse ensemble ».
Et là, sur le dos, elle a écarté les jambes et a commencé à se toucher devant moi, en me fixant dans les yeux.
Vu que la situation est méga bizarre, je décide de la suivre dans son délire.
Tant pis pour la baise, elle m’avait dit que je ne la pénétrerai pas ce soir, acceptons notre sort.
Et voilà que je me branle dans ce sextoy pour homme. Pas désagréable. Pas aussi humide et confortable qu’en vrai, mais l’expérience avec Sarah, c’était du délire.
Et comme je pouvais m’y attendre, elle m’a demandé ce que j’en avais pensé après avoir joui, pour expliquer à son patron ce que ça valait.
Puis elle m’a mis dehors en me donnant son numéro de téléphone. On s’est revu 3 jours plus tard, et c’était encore plus fou, mais ça, je vous réserve le récit pour un autre article.
La morale de l’histoire ?
Lisez des récits érotiques. Lisez des magazines érotiques. Augmentez votre connaissance des désirs des femmes. Multipliez les scénarios possibles. Envisagez tout et son contraire, en no limit.
L’idée, c’est d’adopter l’état d’esprit des scouts : « Toujours prêt ! ».
Ne restez pas bloqué en vous disant « une fille doit faire ci, une fille doit faire ça », ou « je dois faire ci, être un homme impose d’être comme ça ».
Pire encore ? Les où vous vous dites par exemple :
- Une fille bien ne couche pas le premier soir.
- Une fille qui me fait monter chez elle veut forcément coucher avec moi.
Mon conseil ultime : soyez prêt à vivre des expériences folles, drôles, hors du commun. Hors de ce que vous racontent vos potes coincés. Hors de la romance de la télé. Hors de la dichotomie la maman et la putain.
Quand une femme consentante vous propose des scénarios de fou : foncez. A notre avis, la vie est trop courte pour rouler avec le frein à main !
Explorez ! Il y a tout un monde d’opportunités sexuelles qui s’offre à vous !
Eros, branleur et solosexuel… quand on me le demande