A l’origine, être fétichiste, c’est adorer un fétiche. Le fétiche étant, dans son contexte originel, le représentant d’un dieu. Dans son contexte sexuel, le fétiche devient une partie du corps, ou quelque chose qui recouvre le corps humain, et pour lequel on ressent un ardent désir sexuel. Concrètement, la personne fétichiste n’est pas excitée par la personne qui porte du cuir, par exemple, mais bien par le cuir lui-même. Il s’agit d’une forme de paraphilie. La paraphilie étant l’ensemble des déviances sexuelles. En d’autres termes, c’est l’ensemble des formes de désirs sexuels pour un objet ou une circonstance particulière, et qui ne correspond pas à la normalité.
L’objet possible du fétichisme
La vedette en matière de fétichisme est le pied. La podophilie est très répandue. Alors, les manières de s’en délecter ne manquent pas. Certaines personnes se contentent de se laisser marcher dessus (au sens propre s’entend), tandis que d’autres se font masturber par le biais des pieds. Bizarrement, ce ne sont pas les seins ni les fesses qui arrivent en premier. Le fétichisme se porte aussi sur les fluides corporels. On parle bien de tous les fluides, de la salive, à l’urine. Ou bien sur des matières (cuir, latex, etc.) Bref, les fétichistes ne sont pas les plus pauvres en objets d’excitation.
Les stades du fétichisme
Tout fétichisme n’est pas pathologique. Être excité par la vue d’une belle paire de seins n’est pas considéré comme fétichiste, et pourtant il s’agit bien d’être excité par un objet précis du corps d’une femme. On ne parle de fétichisme, au sens de paraphilie, que lorsque l’objet prend plus de place que la femme qui le porte. L’excitation ne vient que grâce à l’objet en question. Dans la normalité, la vue d’une femme nue marque le début de l’excitation, excitation provoquée par ce qui va venir. Mais pour le fétichiste, c’est seulement la vue de l’objet qui l’excite et le comble.
Les conséquences du fétichisme
Le fétichiste avancé, considéré comme sexuellement déviant peut ressentir de la souffrance vis-à-vis de ses envies. Il sait que ses désirs sont anormaux. Alors il s’enferme dans sa bulle, par peur du jugement des autres. Pourtant, il a souvent besoin des autres, des femmes notamment, pour satisfaire ses besoins sexuels. Cela crée un cercle extrêmement vicieux.