La cage
Stéphane n’osait pas bouger ou dire quoi que ce soit. Le voilà débarrassé de sa moustache, non pas qu’il en était fou amoureux, mais il trouvait que cela le démarquait des autres, c’était son petit truc à lui. Il réfléchissait aussi à cette crème, à quoi elle pouvait bien servir et pourquoi la laisser agir ? Avant qu’il aille pu trouver un début de réponse, il entendit la tondeuse être posée sur le chariot et Alexia apparaître devant lui avec un petit pot et un blaireau :
“Tu ne pensais pas que j’aillais juste me contenter d’une légère tonte ?”
Il était encore plus perdu qu’avant, il était à l’entière disposition de sa Maîtresse, dans l’impossibilité de se défendre. Il venait de perdre ce qu’il le différenciait à ses yeux et maintenant, il allait être rasé de près. Fermant les yeux, il inspira tant qu’il pouvait. La ceinture au niveau de son ventre étant contraignante de ce point de vue-là et il trouva la force de dire :
“Non Maîtresse.”
Elle lui sourit :
“C’est bien, tu es perspicace.”
Et sans rien ajouter elle lui étala la mousse à raser sur le visage et sortit un rasoir coupe-choux (ceux avec une grande lame). En le voyant, Stéphane eu un moment d’appréhension, il fit son maximum pour ne pas bouger. Alexia semblait savoir manier l’engin et arriva rapidement à rentrer la peau du visage de son esclave aussi lisse qu’une peau de bébé. Elle fit glisser sa main sur tout le tour de la mâchoire et la fit descendre le long de son cou. Elles se promenèrent entre ses tétons et les caressèrent gentiment.
Cette sensation de caresse, avec un gant en latex, eu un effet apaisant directe. La tension qu’il venait de perdre dans le haut de son corps se trouvait maintenant au niveau de son sexe qui était tendu comme rarement. Il espérait que ces caresses allaient descendre gentiment jusqu’à son entre-jambe et enfin le libérer de sa semence. Alors que la main d’Alexia continua de jouer avec son torse et ses tétons, les pinçant et tournant en douceur elle posa le rasoir et sembla prendre un autre objet
“Pour le torse la tondeuse suffit, par contre pour la suite j’ai besoin que tu tienne ceci et gare à toi si elle tombe.”
En finissant sa phrase elle lui plaça la cravache dans la bouche. Il la mordit et compris qu’il tenait entre ses dents l’objet de la sentence si celle-ci tombait. Elle prit un nouvel objet sur le chariot et s’accroupit devant lui. Sans savoir ce qu’elle faisait, il sentit sa main gantée venir se saisir de son sexe, qui comme dans un ultime effort se tendit et gonfla tant qu’il pouvait. La surprise de ce contact failli le faire ouvrir la bouche. Il réussit à la maintenir fermée sur la cravache et émis un léger grognement de plaisir.
Il fut de courte durée, car un élément dur venait racler le tour de son sexe. D’abord le dessus, sur les côtés entre les cuisses et les bourses et finalement en dessous des bourses. La main continuait de tenir tantôt le sexe, tantôt les bourses, mais jamais pour apporter du plaisir. Non simplement pour dégager les zones raclées.
Le traitement qui était réservé à ses parties intimes avait rapidement fait descendre la belle érection qu’il avait. Il vit réapparaître Alexia devant lui, elle semblait satisfaite et posa le petit racloir sur le chariot. Sans lui décocher un regard ou lui dire quoi que ce soit elle se tourna et partis prendre un tuyau d’arrosage.
Le jet d’eau qui suivit lui glaça les os, il ne s’attendait pas à une eau aussi froide. Elle avait commencé avec un jet style douche de haut en bas, les quelques traces de mousse restant sur son visage disparurent bien vite. Sous l’impact de l’eau froide, ses tétons se dressèrent comme rarement et son sexe commença par se tendre un peu. Mais fini rapidement par retomber et rétrécir.
Après ce prélavage il la vit tourner une molette et la douche se transforma en jet, précis et plus puissant. Il la voyait sourire et s’appliquer à viser, son sexe, ses tétons, descendre le long des jambes. Le froid et la douleur le faisait mordre la cravache. Sans se soucier si celle-ci allait avoir des marques ou tenir le choc, il la voyait comme une échappatoire et l’empêchait de crier.
Le jet s’arrêta comme il avait commencé, subitement. Il vit sa Maîtresse revenir vers lui, prendre un linge et sécher rapidement son entrejambe. Elle se tourna vers l’armoire et il entrevit un tube en plastique. Elle le posa et semblait le démonter sur le chariot. Sans rien lui expliquer ou même se soucier de lui, elle fit passer ses testicules dans un anneau en plastique dur. Son sexe, ramolli par le froid, n’eut aucune peine à passer non plus. Elle prit un autre morceau du dispositif sur le chariot et elle fit rentrer son pénis dans le tube en plastique.
Sous ces manipulations, sont sexe voulu se tendre, mais il était encore transit par le froid et rien ne se passa. L’instant d’après il entendit un “clic” spécifique au cadenas que l’on ferme. Lorsqu’elle se releva, un large sourire de satisfaction était revenu sur son visage. Il sentait que quelque chose était posé autour de son sexe, mais le froid ayant endormis une partie de sa sensibilité, il ne pouvait dire quoi.
Elle ôta les diverses sangles qui le tenait collé au X et la ceinture qui l’empêchait de respirer correctement. Cela eu pour effet de relâcher les muscles de son corps qui s’affaissa sous son poids, juste maintenu par les poignets. Ce moment de relâchement le fit ouvrir la bouche et laissa tomber la cravache, il l’avait totalement oublié. Le bruit de la chute fit se retourner Alexia, qui avait rangé les sangles dans l’armoire. Elle sourit ramassa la cravache et la faisant siffler devant lui, elle expliqua :
“Tu n’as pas réussi à la suivre mon ordre, tu sais que cela entraîne une sanction ?”
“Oui Maîtresse.” Il répondit les yeux baissés et craignant les coups à venir.
“Je vais te faire découvrir ta nouvelle sanction.”
À ces mots, elle posa la cravache et vint lui installer une ceinture métallique juste au-dessous des hanches. Un “clic” de cadenas plus tard, il comprit qu’il ne pourrait l’enlever seul. Sans réellement voir ce qu’elle faisait, il sentait que ses bras passaient autour de sa taille et installait quelque chose dans son dos. Une fois face à lui, elle tenait un petit boîtier.
“Comme tu sembles résistant on va passer à une sanction plus, percutante.”Elle appuya sur l’unique bouton du boîtier. À ce moment, une décharge vint traverser son sexe, il hurla de surprise et de douleur, se tordant tant qu’il pouvait sur le X. La décharge semblait avoir duré 1 minute, mais elle ne fut que de quelques secondes.
“Te voilà prévenu.”Conclus t’elle tout en s’approchant et lui posant un tendre baiser sur la bouche. Ce baiser raviva son excitation, mais étrangement impossible pour lui d’aller jusqu’au bout. Il se sentait comme entravé. Il ne comprenait pas exactement pourquoi et mis cela sur l’eau froide et le choc qu’il venait de recevoir.
Après ce bref contact, elle détacha le mousqueton relié au collier et appuya sur un bouton, situé sur le côté du X. Les attaches se décollèrent comme par magie du X. Tout cela devait être magnétique, et Stéphane eu du mal à tenir debout. Sans être réellement lourd, les bracelets qu’ils avaient aux poignets et chevilles pesaient quand même leur poids. Avant qu’il n’ait pu réellement reprendre ses esprits, elle saisit la chaîne et le tira vers les barreaux situés à l’opposé de la pièce.
Durant ce court trajet, il examina ces étranges bracelets. Ils étaient large et très simple, une vis d’un côté et une charnière de l’autre. Ces bracelets avaient quelque chose tirant sur la science-fiction, très lisse et simple. Ils entrèrent les deux dans la cellule. Elle accrocha la chaîne à un anneau au mur à l’aide d’un cadenas, sortit et referma la porte de la cellule.
“Comme je ne suis pas un monstre, je te laisse te reposer un moment, ce soir on sort. Tu as un matelas, une couverture. Durant mon absence, je te demanderais de te sécher et ôter ces bracelets, un linge et l’outil adéquat sont à ta disposition. Une fois ceci fait, tu feras tout sortir de ta cellule et les poussera le plus loin possible. Repose-toi bien.”
Faisant demi-tour et éteignis la lumière et ferma la porte. Le voilà plongé dans une semi-obscurité. Seule la lumière rouge de l’horloge éclairait la pièce. Il était seul, prisonnier, rasé et ne savait pas ce qu’il attendait pour la suite. Mais bon sang, qu’est-ce qu’il était excité.