Il y a quelques années, j’ai promis à une amie que si à 30 ans elle avait pas de projet bébé en route, je l’aiderais. Ça lui tient à cœur. A

Il y a quelques années, j’ai promis à une amie que si à 30 ans elle avait pas de projet bébé en route, je l’aiderais. Ça lui tient à cœur. A l’époque, je m’étais dit qu’elle était jeune, qu’elle trouverait. Au pire, je me contenterais de la brancher avec des mecs qui veulent se poser en couple. Le temps passe, et sa trentaine approche. Récemment, j’ai rêvé d’une solution. Même si je doute qu’elle apprécie le scénario.

Tout démarre par ton cadeau d’anniversaire pour tes 29 ans : je t’offre une croisière d’un week-end en Méditerranée. Le vendredi, on se retrouve au port, et nous montons à bord. Pendant que l’équipage espagnol s’affaire, nous profitons de la soirée pour papoter entre amis.

Le lendemain, nous nous réveillons au bruit des vagues. L’équipage a jeté l’ancre dans une crique perdue. Nous prenons le petit déjeuner en profitant de la vue. Il fait tellement beau que tu décides de te changer, et tu files enfiler ton maillot pour lézarder sur le pont. Pendant que tu bronzes sagement, les hommes d’équipage en profitent pour se rincer l’œil sur tes courbes et tes tatouages.

Toute la journée, chaque fois que tu te déplaces dans le bateau, tu croises toujours l’un d’eux dans un endroit étroit. A tour de rôle, mine de rien, ils se collent à toi, posent leurs mains sur tes hanches, respirent l’odeur des tes cheveux. Tu ne remarques rien, mais je souris à chaque fois. Je t’envoies même plusieurs fois chercher des trucs dans le bateau juste pour voir leur manège.

Ils s’affairent dans les voiles, et nous emmènent au milieu de nulle part. On profite d’un superbe coucher de soleil. Puis je me racle la gorge, et je t’avoue que ton cadeau n’était pas la croisière, mais ce que je t’offre ce soir.

Mais en fait, c’est toi qui sera offerte, à tour de rôle, à chaque membre d’équipage. Tu avales une gorgée de travers et tu réagis étrangement. Tu as l’air choquée.

J’explique alors que chacun pourra te faire l’amour pendant 30 minutes, à tour de rôle, jusqu’au lever du soleil. Ils pourront tous passer plusieurs fois, mais non consécutives. Ils ont interdiction de jouir ailleurs que dans ton vagin, l’objectif étant que tu tombes enceinte. Mise à part ça, tout est autorisé, tant que tu ne leur demandes pas d’arrêter.

Tu me fusilles du regard, me dis que c’est une mauvaise idée. Mais je te rappelle ma promesse. Tu pourrais élever ton bébé toute seule, comme tu l’as souvent souhaité. Mais si tu insistes, je peux t’attacher et te bâillonner au mat, pour que tu puisses te laisser aller.

Le capitaine arrive et me donne l’ordre de passage des hommes. Un réveil sonne, déclenchant l’arrivée immédiate du plus petit des matelots. Il est roux, cela dénote un peu parmi les ibères tous bruns et bronzés. Il te prend la main délicatement, et t’emmène doucement dans le bateau. Tu te laisses entraîner. Au moment d’entrer, tu te retournes vers moi, et tu as l’air encore hésitante. Mais en même temps, tu aimes bien les roux, tu as vraiment envie d’un bébé, alors…. tu disparais sans résister.

Un peu plus tard, tes cris résonnent dans le bateau. La tempête avant le calme. Le réveil sonne, le rouquin remonte, et un autre homme descend dans te rejoindre. Je vois le rouquin souriant, se faire questionner par ses collègues. Ils discutent un peu, et tout le monde semble satisfait.

Sous nos pieds, on entend des claquements, rythmés par des cris de douleurs. J’hésite à descendre, mais les cris changent petit à petit, et de nouveau ton orgasme retentit sous les ciel étoilé. L’homme remonte, mais semble déçu. Il informe les autres que tu n’aimes pas les fessées, et son remplaçant te rejoint quand le réveil sonne quelques minutes plus tard.

La nuit se poursuit, les allées et venues de ces hommes continuent inlassablement. Je m’assoupis par moment, mais je suis réveillé chaque fois que tu cries au cœur du voilier.

Vers 2h du matin, un petit vent frais me réveille. Pendant longtemps, je n’entends pas un bruit. Le capitaine remonte, réajustant sa ceinture. Les hommes le regardent bizarrement : tu n’as pas émis un son depuis longtemps. Il vient me voir, et m’informe que tout le monde est passé. Alors je prends mon courage à deux mains, et je descends.

Arrivée dans la cale, je te trouve allongée, te reposant. Le réveil sonne, tu ouvres les yeux, et me fixes.

– Toi aussi ?
– Non. Pas moi. Je suis venu voir comment tu allais. Si tu te sens bien, fatiguée. La routine quoi.
– J’en peux plus. Je me suis endormie pendant que le capitaine était là. Je sais même plus combien sont venus en moi. Sans parler de ceux qui arrivent à venir plusieurs fois en seulement une demie-heure.
– Ils ont le droit de tous repasser une seconde fois. Partante ?
– Je suis crevée.
– Alors, on arrête là, tu dors jusqu’à demain ?
– Je veux bien oui.
– Si tu ne tombes pas enceinte après cette nuit, on remettra ça en juillet.
– Arrête, je veux juste dormir.

Le matin, quand je me réveille, je souris en me souvenant de mon rêve.