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Le lendemain matin, je me réveille difficilement. Je suis seul dans mon lit, et la lumière qui filtre dans ma chambre me fait savoir que j’ai dormi

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Le lendemain matin, je me réveille difficilement. Je suis seul dans mon lit, et la lumière qui filtre dans ma chambre me fait savoir que j’ai dormi tard. Sophie a dû désactiver mon réveil pendant mon sommeil. Pour m’obliger à émerger, je m’assieds au bord du lit, et je m’étire, mais cela ne suffit pas.

Quelques minutes plus tard, Sophie arrive au moment où j’ai la bouche grande ouverte, en train de bailler de tout mon corps. Je lui souris, et je la remercie. Pendant qu’elle pose son sac en papier sur mon bureau, elle me dit que ce n’est pas grave, mais que je vais rester à me reposer pendant trois jours dans ma chambre. Pour rendre cet enfermement utile, elle va s’occuper personnellement de mon cas, mais après la douche. Elle m’envoie me laver, j’obéis, comme un automate.

Quand je reviens tout propre quelques minutes plus tard, elle rougit, comme si je l’avais surprise en train de faire quelque chose de mal. Je regarde ma chambre distraitement, mais je ne vois rien de particulier. Mes affaires sur mon bureau ont peut être un peu bougées, mais rien d’alarmant.

– “C’est bon, tu es propre ?”
– “Oui.”
– “Partout ?”
– “Ben oui.”

Ces questions me perturbent, je n’arrive pas à savoir où elle va. Ma grippe me fatigue, cela doit jouer sur mes facultés. Ou alors, c’est elle qui a tout fait pour ne pas me mettre la puce à l’oreille.

– “Bon, ferme les yeux, je vais t’offrir un petit cadeau pour t’aider à penser à moi tout le temps jusqu’à ce soir.”

Je ferme les yeux. Elle me prend les mains et les placent devant mon visage alors j’ajoute mes mains devant mes yeux fermés. Je l’entends manipuler du papier, et je réalise qu’à mon retour, le sac n’était plus sur mon bureau. J’entends un petit bip sur un téléphone.

Puis, je la sens contre moi, et son corps descend. Elle s’agenouille devant moi. Je respire de plus en plus fort. Sa main glisse son l’élastique de mon pyjama, et je me retrouve nu devant elle. Je sens un effleurement sur mon sexe qui ne bande pas. La fatigue va lui compliquer la vie si elle envisage de me sucer.

J’ai l’impression qu’elle me tient entièrement, puis j’entends un bruit qui reste à jamais gravé dans ma mémoire. “CLAC”

Elle se relève, et se recule.

– “Tu peux ouvrir les yeux.”

Je la regarde, je ne vois rien, puis je baisse les yeux, et découvre une cage autour de mon sexe. Elle a été si douce que je ne l’ai pas sentie avant de la voir.

– “Jolie cage. J’ai eu peur un instant, mais vu que tu n’as pas mis de cadenas, ça va.”
– “C’est une fermeture magnétique contrôlée à distance. Ca marche par bluetooth. Je te conseille de pas tomber en panne de batterie sur ton téléphone, sinon, elle ne s’ouvrira pas. L’application de contrôle est sur mon téléphone uniquement. Le tien ne sert que de relais. A partir de maintenant, tu es mon objet, et je déciderais quand ton oiseau aura le droit de sortir”.

– “Mais attends …”

Elle me coupe la parole :

– “Cela me permettra en outre de régler ton petit problème : tu bandes pour oui ou pour un non. Tu vois une culotte, et ça te suffit. C’est pas très classe de ne pas te contrôler. Et en théorie, cela va aussi allonger ton endurance, même si tes performances sont déjà honorables.”

Je déglutis, et je regarde à nouveau la cage dorée qui me serre. Évidemment, mon esprit n’en fait qu’à sa tête, et si je n’ai pas bandé en imaginant qu’elle allait me sucer, il voudrait maintenant se mettre au garde à vous.

– “Tu as des questions ?”
– “Comment je vais aux wc si tu n’es pas là ?”
– “Tu me SMS, et tu te retiens le temps que je t’ouvre la cage.”
– “Et pour me doucher ?”
– “Pareil. Je te l’ouvre cinq minutes et tu traines pas.”

Je soupire, résigné. Et finalement :

– “Je la porte combien de temps ?”
– “Normalement, pour une première fois, pas plus de quelques jours. Je déciderai quand tu pourras l’enlever.”

Elle sort son téléphone, et pianote quelque chose.

– “Allonge toi sur le lit.”
– “Non, pas de photo. Je peux supporter de le porter pour toi, mais je veux pas qu’une photo de moi circule.”
– “Pas de souci, j’envoie des SMS. Remets ton pyjama.”
– “A qui ?”
– “A tes infirmières.”

Je la regarde, curieux, pendant qu’elle remet la couverture sur moi en attendant. Quelques minutes plus tard, Alexandra arrive, en pyjama, baillant, la chevelure en bataille.

– “Ah voici ta première infirmière de jour.”
– “Hein ? C’est pour ça que tu nous réveilles ?”
– “Oui. Je m’occupe des nuits pendant qu’il se repose, mais il a besoin de compagnie la journée. Je m’arrangerais avec les profs.”
– “Mais j’ai besoin de personne, je vais juste dormir toute la journée.”
– “Non, il faut aussi que tu manges. Et que tu te détendes, je te trouve stressé.”
– “Ah, mais j’y pense. Si je vais pas en cours, je peux dormir encore un peu ? A moi la grasse matinée.”

Alexandra baille encore, se glisse sous la couverture sans rien me demander. Et se colle contre moi. Elle ferme les yeux, et semble s’endormir sur le champ.

– “Alexandra, tu ne le laisses pas seul une minute.”
– “Mmmm ok.”
– “Sauf si je vais aux toilettes quand même.”
– “Non, pas d’exceptions. Et gardez vos téléphones à portée de mains, je vais m’inquiéter si vous répondez pas quand je vous demande des nouvelles.”

J’ai le bras coincé sous la tête d’Alexandra. Je panique un peu de la tournure des évènements pendant que Sophie range quelques affaires et enfile sa veste pour partir en cours. Quand elle débranche une clef USB de mon ordinateur, je comprends ce qui m’a échappé tout à l’heure. Je me demande ce qu’elle a fait sur mon ordinateur.

– “Ce soir après les cours, je prends la relève. Attends moi avant de le laisser.”

La porte se ferme sur elle, et j’essaie de trouver une position confortable sans réveiller Alexandra. Elle se blottit de plus en plus contre moi, ses jambes enroulées autour des miennes. Elle me donne chaud.

Mon esprit se demande ce que l’avenir me réserve avec Sophie, pendant que mon corps se demande ce qu’Alexandra va faire au réveil. Les pensées tournent dans ma tête, et j’ai du mal à retrouver le sommeil.