12Chapitre 6
— Ah oui, je me disais aussi.
— Bah quoi ?
— La jupe, elle est courte.
— C’est une mini.
— Ouais… maxi mini tu veux dire ! Elle doit faire à peine trente centimètres !
C’est vrai que la jupe en question, taille très court mais pas au point de dévoiler son cul. Elle est fermée sur le devant avec des boutons pression.
— Elle ne te plait pas ?
— Faut voir. De toute façon je n’ai pas trop le choix et je suppose que je ne dois pas porter de culotte.
— Y’en a pas de toute façon. Par contre avec cette tenue tu peux porter tes baskets.
— Chouette !
— Après, on n’est pas obligé d’aller au marché, on peut faire nos valises et rentrer si c’est ça que tu préfères !
— Est-ce que j’ai dit ça ?
— Non. La prochaine fois, s’il y en a une autre, tu prépareras ta valise toi-même et on aura plus ce genre de discussion.
— Si je te dis que je veux rentrer, quelle sera ta réaction ?
— Je serai déçu que ça tourne comme ça.
— On n’est pas venu là pour se prendre la tête, non ?
— Si on pouvait éviter ce serait mieux.
— Alors je m’habille et on va au marché.
— Tu portais le bijou hier soir ?
— D’après toi ?
— Je pense.
— Et ça te fait quoi de savoir que je le portais ou pas ?
— Tu aurais pu me parler de tes ressentis.
— Ça aurait changé quoi ?
— On aurait pu en discuter ! Je ne t’ai pas proposé de le mettre juste pour le mettre ! C’était un prélude à autre chose.
— A quoi ?
— Devine ?
— Je ne sais pas !
— Mais bien sûr !
— Bien sûr quoi ?
— Mais rien !
— Si dis !
— A chaque fois qu’on aborde un sujet un peu… sexuel, ça se termine en eau de boudin ! Tu ne me parles jamais de tes impressions, de ce que tu ressens.
— Il aurait fallu que je dise quoi ?
— Et bien justement, ce que tu ressentais ! Le fait d’avoir un truc dans le cul ne peut pas laisser insensible, en bien ou en mal !
— Je n’ai rien senti de particulier.
— Ah bon ?
— J’aurais dû ?
— Ça ne t’a pas donné des envies ? Du plaisir ? Un mal être ?
— Non rien de spécial.
— C’est bizarre quand même ! Quand je mets le mien, ça me donne envie de me caresser, de baiser et même de me faire prendre !
— On n’est pas fait pareil alors. Toi tu as toujours envie !
— Et ça ne te plait pas ?
— Si bien sûr mais pas tout le temps non plus.
— Donc tu ne le mettras pas aujourd’hui ?
— Pour aller au marché ?
— Par exemple.
— Tu n’as pas apporté les autres boules ?
— Les boules de geishas ?
— Oui.
— Si.
— Je préfère celles-là !
— Il suffit de demander. Veux-tu un café ?
J’ai fait deux cafés.
— J’ai mis les boules dans la salle de bain. On se change et on y va ?
Nous étions sur le marché quinze minutes après. Carole dans sa mini en jean et bustier blanc découvrant ses épaules colorées par le soleil de la veille. Moi en short blanc et chemise bleu marine.
Les marchands ont installé leurs étals sur une grande place et dans les rues adjacentes. Nous déambulons tranquillement main dans la main. La foule est compacte, nous cheminons en file indienne dans les allées les plus étroites.
Parfois, je m’attarde volontairement devant un stand pour laisser Carole avancer seule et regarder autour d’elle ceux qui l’ont repérer et veulent en savoir plus. Je suis un vicieux mais c’est un jeu qui m’amuse et qui m’excite beaucoup.
Je vois les regards des hommes attirés par la jupe très courte. Et je sais que la seule question qu’ils se posent, c’est de savoir ce qu’il y a en-dessous. Ils se tiennent à distance, deux mètres guère plus et guettent chacune de ses postures, rêvant de la voir se pencher en avant. Et plus elle se penche, plus leur tête bascule pour tenter d’apercevoir le Graal !
D’autres prennent plus de risque en se collant à ses basques, frôlant son cul. Les plus audacieux tentent de poser la main aux fesses. Mais ceux-là, je les repère vite et j’interviens avant que ça n’aille plus loin ; on peut jouer mais il y a des limites tout de même !
Je repérais le manège d’un homme, la quarantaine, qui se trouvait à quelques pas derrière Carole.
Il s’arrêtait quand elle stoppait. Elle redémarrait, il repartait. Je suis passé la rejoindre, j’ai posé mon bras sur son épaule. On s’est arrêté pour acheter un melon et des fruits. Quand le vendeur a tendu le sac de victuailles, Carole s’est légèrement penchée en avant pour le récupérer.
De ce fait elle exposait son arrière-train à quiconque se trouvait derrière elle et donc, en l’occurrence, au type qui nous suivait. Je l’ai regardé, il m’a souri et disparut.
Qu’est-ce qu’il a vu finalement ? Une partie de ses fesses, peut-être un peu plus, sa fente nue ?
Après avoir acheté de la charcuterie régionale, nous avons continué notre ballade. Carole passa un bras autour de ma taille, elle se collait à moi.
— On prend un verre en terrasse là ? Me proposa-t-elle.
— Ah oui tiens, pourquoi pas ?
Une table devant ce bistrot nous tend les bras alors on s’y installe face à la rue.
— Que veux-tu boire ?
— Un verre de vin blanc et toi ?
— Pareil.
Un jeune homme vient prendre notre commande. Il nous sert quelques instants après. Nous trinquons.
— Tu devrais faire attention.
— Attention à quoi ?
— A la façon de t’asseoir.
— Pourquoi ?
— Parce que comme ça, les passants qui regardent entre tes cuisses vont bien voir.
— Ça ne te plait pas ?
— Ah si bien sûr !
— Bah alors, de quoi tu te plains ?
— Tu fais exprès alors ?
Elle déplace légèrement sa chaise pour me faire face et remonte une jambe de façon à avoir les cuisses bien écartées.
— Ça c’est de la provocation !
— Tu vois bien ?
— Oui parfaitement et pas que moi certainement !
— T’as remarqué alors ?
— Que tu avais mis les boules ?
— Oui.
— Oui je vois la ficelle.
— Suis toute mouillée.
— Ça t’excite plus que le bijou dans tes fesses.
— Oh oui, tu ne veux pas les retirer ?
— Là maintenant ?
— Oui ! Et puis les remettre après.
— Je vois pas comment je pourrais faire sans que cela ne se voit, y a plein de gens autour de nous !
— Petit joueur !
Et là, à ma grande stupéfaction, elle passe une main entre ses cuisses et, aussi discrètement que possible, elle retire les boules de son vagin.
— Tu veux les lécher ?
— Donne !
Elle me les tend et je les mets dans ma bouche. Le goût de cyprine est très agréable et surtout très excitant. Je les lui redonne et elle s’affaire à les remettre en place. Alors, je regarde autour de moi, personne ne semble avec remarqué quoi que ce soit.
— Je les sens bien quand je marche.
— C’est fait pour.
— Je te dis ce que je ressens parce que sinon tu vas me le reprocher plus tard.
— Et quoi d’autre ?
— Ça me donne envie.
— Envie de ?
— Que tu me lèche. Sentir ta queue en moi.
— Ça me fait bander !
— Montre.
— Pas là quand même !
— Juste comme ça pour voir, mets-toi debout, montre.
A suivre…