Il y a quelque temps, je me suis prêtée au jeu de la vidéo pour L’Est Républicain. J’y ai évoqué l’actualité des féminicides. Cette vidéo vient en complément d’un article consacré à mon livre « Mise au Poing » récemment paru dans l’édition en ligne (il y a du y avoir un bug, il n’y a rien eu dans l’édition papier à ce jour), mais en accès réservé aux abonnés.
C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui, une transcription de cet article à défaut de sa capture mise en page.
Violences conjugales : une ex-femme battue raconte sa descente aux enfers
Dans « Les Bleus au corps », Tatiana avait, en 2015, raconté sa descente aux enfers auprès d’un conjoint violent. L’écriture comme une thérapie… Aujourd’hui, elle complète le récit à la lumière de l’actualité des féminicides.
La parole des femmes pas suffisamment prise en compte
Quelques semaines après le Grenelle des violences conjugales, il y a eu une explosion du nombre d’appels des victimes. « C’est bien mais cela n’a pas mis fin aux féminicides », relativise l’auteure. Elle s’inquiète par ailleurs de la baisse de subventions à certaines associations dont Solidarité femmes. « Comment faire appliquer la loi sans moyens ? » Elle déplore que les bracelets anti-rapprochement ne soient pas toujours distribués et que les mesures d’éloignement ne soient pas prises. « Tant que l’on se contentera de soigner les symptômes et pas le mal, on ne réglera rien. Il faut une prise en charge des hommes ou des femmes violents » Et d’ajouter : « On ne prend pas suffisamment en compte la parole des femmes menacées ».
Vingt-cinq ans pour se reconstruire
La parole, elle l’a prise dans un récit autobiographique : « Les bleus au corps ». Pas d’apitoiement sur sa propre histoire mais l’impérieux besoin de mettre les mots sur les maux pour se libérer d’un calvaire. Un quotidien de violences physiques, sexuelles et psychologiques. Un traumatisme qui perdure après la séparation. Malgré la présence d’un mari aimant et d’un enfant, Tatiana tremble quand elle croise son ex-bourreau.
Il lui faudra entamer une thérapie pour panser les plaies. Elle découvre les cicatrices de l’enfance. « Je m’étais construite sur des failles. J’avais des relations difficiles avec ma mère », confie-t-elle. Une relation toxique qu’elle retrouvera plus tard avec son compagnon violent.
Avec son dernier livre, « Mise au poing », l’auteure met un point final à vingt-cinq années de souffrances. Enfin, libérée de ce douloureux passé. Si elle prend la plume, c’est pour donner un message d’espoir à celles qui pensent qu’il est impossible de sortir de ce carcan infernal. « Oui, on peut renaître avec de l’aide et de la compréhension, avec du temps », affirme-t-elle. Un conseil : ne pas hésiter à porter plainte en se faisant accompagner par une association.
« Mise au poing », Tatiana, disponible sur Amazon (e-book et papier) et sur liseuse Kobo. L’auteure sera présente le 18 octobre au Festival des mots de 14 h à 18 h à Faucogney et les 14 et 15 décembre au Salon des auteurs givrés, à la salle des fêtes de Belfort.
Et voici la vidéo qui vient en complément
Un grand merci à la journaliste de la rédaction de Lure, Patricia Louis.
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