Les bienfaits corporels des massages sont connus et reconnus. En revanche, je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’un simple massage du dimanche soir me fasse autant de bien. Non seulement

Les bienfaits corporels des massages sont connus et reconnus. En revanche, je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’un simple massage du dimanche soir me fasse autant de bien. Non seulement il s’est transformé en fantasme vivant…mais aussi en torture. Je vous raconte tout !

Tout était pourtant parti d’une bonne intention

En effet, je ne suis pas du genre à trainer dans des adresses douteuses. Désolée pour nos lecteurs habitués au mariage avec finitions, perso c’est pas mon truc. Bref, donc je suis en week-end dans le sud de la France, à Marseille, car c’est là que j’ai emménage depuis peu.  Je décide de faire du bien à mon petit dos qui a pâti d’une journée agitée en bateau et réserve donc un massage dans un institut au sein d’un hôtel plutôt chic de la cote. Au moment de la réservation, on me demande si cela me dérange d’être massée par un homme, car toutes les praticiennes sont occupées au créneau que je souhaite.

Parce que je ne suis pas pudique et que cela ne me dérange pas, je réponds qu’il n’y a aucun souci. Ce n’est même pas une idée vicieuse, car être en string jetable en plastique n’a, pour moi, aucune connotation sexuelle et c’est donc sans arrière-pensée que j’entre dans la cabine au moment T.

Mon masseur est le sosie de l’acteur français Florent Peyre, si tu ne sais pas qui il est, c’est presque normal et gratifiant pour toi (preuve infaillible que j’ai passé trop de temps à regarder des feuilletons de France 2…). Si tu l’as googlisé, tu comprendras que mon masseur a un charme indéniable. Je me dis que finalement je vais peut-être moins faire la maline quand il va enlever la serviette, qui pour l’instant me sert à la fois de couverture et de cache misère.

Quand les choses prennent une tournure inattendue

Même si le soleil du sud a bien caramélisé ma peau, je ne suis pas finalement très à l’aise avec le fait d’être à moitié nue face à un total inconnu. Mon “Florent Peyre marseillais” commence par me toucher les jambes avec ses grandes mains et leur puissance me surprend. Il prend mes chevilles et fait de grands mouvement le long de ma jambe avec une pression certaine tout en restant très doux.

Je me fais la réflexion que c’est étonnamment agréable, moi qui suis pourtant habituée aux massages. Je me mets à me demander comment cet homme touche les femmes à qui il fait l’amour. Et surtout combien de fois a-t-il réussi à choper en disant qu’il était masseur…

Pendant que je me perds dans mes fantasmes naissants, sa main caresse mes cuisses et palpe mon corps avec une précision avec laquelle personne ne m’avait jamais touché. Mais ce qui m’émeut, c’est la façon dont il me traite, ou plutôt traite mon corps : avec respect, attention. Je sais qu’on a souvent plus envie de faire l’amour l’été mais je ne suis pas folle, cet homme tente t-il de me séduire au travers de ses palpés-roulés ? Probablement pas, car l’art de masser implique de faire du bien à son patient, et de lui prodiguer un soin doux et complet. Ça, c’est que je me répète pour me raisonner quand il continue la séance alors que l’intégralité de mon corps pense bien autre chose…

Les choses sérieuses commencent

La température grimpe lorsqu’il commence à s’attaquer à mon dos et à mes fesses. Oui c’est dans le processus du massage, allez-vous me dire, mais mince, ça fait bizarre quand même ! Je ne fais plus la maline du tout quand il agrippe mon cou pour me maintenir droite pendant qu’il s’attaque à mes épaules, et ne peut s’empêcher de remonter des petites mèches de cheveux rebelles sur le haut de mon chignon.

C’est officiel, je fantasme totalement sur la façon dont ce moment pourrait évoluer et monsieur le masseur m’achève avec un mouvement qui implique que ses bras passent sur moi et que son visage se trouve à 2 centimètres du mien. Là je ne peux plus mentir, mon corps se met à frémir, j’ai la chair de poule et ma poitrine aussi (je ne vous fais pas un dessin). Je suis officiellement rouge écarlate et le moment est tellement gênant que je n’ai qu’une envie : que tout s’arrête.

Mon dieu que cela se finisse vite !

Je n’ai qu’une peur, c’est que mon masseur s’aperçoive de mon état, qu’il soit aussi gêné, que je le ressente à travers ses mouvements, et que je sois encore plus gênée. Ou pire, qu’il me saute dessus parce que je suis émoustillée. Mais la dernière chose dont j’ai envie, c’est de coucher avec le masseur sur sa table de travail. Ce moment de détente devient embarrassant et je me crispe, tout l’effet recherché d’un massage évidemment…

Là mon cerveau se remémore des souvenirs de la série Desperate Housewives, en particulier cet épisode où Carlos Solis (le mari d’Eva Longoria dans la série) est masseur et fait payer ses services très chers car ses massages provoquent instantanément des orgasmes à toutes ses clientes. À peine ai-je eu le temps d’imaginer le cauchemar d’une jouissance non invitée au cours de ce massage, que mon doux bourreau m’annonce que le moment est terminé !

Finalement la leçon a retenir c’est que le sexe c’est comme l’alcool, tant que l’on ne teste pas ses limites, on ne peut jamais savoir jusqu’où on peut aller. Eh bien moi maintenant, je sais !

  • Auteure
Je suis wedding planner le jour et vous parle de sexe la nuit. Les relations humaines me fascinent autant que la peinture et la philosophie, Lady Evie pour vous servir !
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