Pas de réponse, Zoé se remit en position d'attente. Même si elle ne voyait que l'arrière du crâne de Jeanne, Zoé était sûre qu'elle était en train de sourire. Un bruit métallique provint de l'étagère. Une sangle fut attachée à une de ses chevilles. Sa jambe fut poussée violemment sans paroles l'obligeant à bouger son torse dans tous les sens pour ne pas perdre l'équilibre. Surtout avec les bras croisé dans le dos. Ses jambes venaient d'être entravée, de la même manière que Jeanne, la sensation était très étrange. Elle sentait qu'elle pouvait bouger et marcher, mais impossible d'être à l'aise. Elle sentit ses bras être brusquement bougés et tendus dans son dos. Apparemment, elle payait le fait d'avoir voulu anticiper les ordres ou si la sentant plus docile la vendeuse se permettait plus de liberté.
Ses poignets furent liés entre eux, et la corde passa entre ses jambes. Cette fois, la vendeuse prit le soin de ne pas la tendre directement empêchant tout contact entre la corde et l'entrejambe. Zoé s'en trouva quelque peu frustrée. Car elle attendait cette mini-libération. La corde passa également dans l'anneau de son collier et derrière la barre entre ses jambes. Se mettant en tailleur entre les deux filles, la vendeuse saisie l'anneau du collier de Zoé l'obligeant à se pencher en avant, à la même hauteur du visage de Jeanne. Les deux filles se regardaient droit dans les yeux, n'étant séparées que de quelques centimètres. Leur excitation étant au maximum, elles avaient qu'une envie, profiter du corps de l'autre. Sentir un contact et leur bouche étant proche l'une de l'autre ce contact semblait tout trouvé.
Sans prêter attention aux échanges de regards, la vendeuse tira sur la corde de Zoé, venant enfin la coller à son entrejambe et lia les deux cordes ensemble. Chaque mouvement d'une des filles se répercutait chez l'autre. Tirant sur ses liens et l'obligeant à contrer cette force, créant une nouvelle tension chez l'autre. N'étant pas en équilibre parfait, elles devaient sans cesse corriger leur centre de gravité en montant ou baissant leur poignet et leur tête. Mais cela déséquilibrait l'autre qui corrigeait sa position à son tour. Leur respiration s'accéléra, entre l'effort fourni pour ne pas tomber et le frottement de la corde entre les jambes, c'était un mixe entre douce torture et plaisir.
"Tout va bien les filles ?"
"Oui Maîtresse." "Oui Maîtresse."
Étant plus occupée à gérer leur équilibre que se concentrer sur ce que faisait la vendeuse, elles ne la virent pas arriver avec un bâillon double.
"Ouvrez grand !"
Ne sachant réellement ce qu'elle voulait elles tournèrent la tête et virent cet objet des plus étrange, deux boules étaient reliées entre elle, et chacune comportait une sangle. Elles ouvrirent la bouche et rapidement se retrouvèrent à avoir leurs lèvres qu'à un centimètre l'une de l'autre, elles ne pourraient pas se faire de baiser profond, seul leur nez se touchaient et elle ne pouvait voir que les yeux de l'autre, entre désir et détresse.
La vendeuse se releva et les regarda un moment. Un bruit de gant de ménage en train d'être mis parvint aux oreilles des filles. Zoé tenta de se relever par surprise en vain, lorsqu'elle sentit une main toute lisse venir lui glisser sur les fesses. Son mouvement tendit fortement la corde chez les deux filles, la faisant rentrer violemment dans leur vagin, malgré la douleur et l'excitation ressentie elles parvinrent à tenir en équilibre. Zoé sentit deux mains, chacune sur une fesse, cette sensation était fantastique. Les mains glissaient sans accrocs, et c'est comme si rien ne la touchait tellement la matière était douce.
Jeanne voyait difficilement l'arrière-plan de la tête de Zoé. Tout ce qu'elle distinguait était la tête de la vendeuse, traversée d'un large sourire. Par contre, elle voyait le visage de son amie lentement fondre de désir et de plaisir. Luttant pour ne pas s'effondrer de bien-être, souvent rappelé à l'ordre par la corde. Jeanne vit les deux mains de la vendeuse arriver chacune par un bras, elles étaient noir et brillait de la lumière du spot. Certaines photos lui revinrent en mémoire ou une telle matière était portée par les modèles ! Des gants en latex, elle avait toujours voulu savoir la sensation de les porter ou d'être touché avec. Apparemment, elle allait avoir un élément de réponse.
Les mains descendirent par le torse de Zoé, venant se saisir de ses deux seins. Zoé ne put retenir un gémissement, enfin des contacts sensuels! Enfin un moyen de prendre un plaisir charnel ! La vendeuse joua un moment avec ses gros seins qui pendaient en dessous de son torse. Lorsqu'elle les lâcha Zoé ne put retenir un "Ooonn" de déception.
La vendeuse passa derrière Jeanne et lui fit découvrir la sensation du latex. Jeanne plongea ses yeux remplis de désir dans ceux de Zoé, jamais elle n'avait ressenti pareil contact. Surtout, que le latex avait chauffé rendant le contact encore plus agréable. Les mains remontèrent également le long de ses bras et une fois arrivées à la hauteur des épaules. Puis, elles allèrent au niveau de sa bouche, récoltant la bave qui commençait à couler de leur bâillon. Elles la ramenèrent sur les seins de Jeanne. L'opposition entre la chaleur du latex et le frais de la bave était exquise, faisant poindre immédiatement ses tétons, que la vendeuse ne se priva pas de pincer et faire tourner entre ses doigts.
Mais là aussi, le plaisir ne dura pas éternellement et ses seins se retrouvèrent à l'air libre, se rafraîchissant rapidement avec la bave qu'ils avaient reçu. La vendeuse s'essuya les mains sur sa combinaison et se plaça aux côtés des têtes des filles.
"Alors ce cours vous plaît toujours ?"