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Excellente Ovidie dans Libé : "Cette histoire de galanterie à la française - qu’on aime opposer au puritanisme américain - et de rapports de domination soi-disant indispensables à la jouissance,

est ancrée dans notre culture, vraiment, depuis (...) les années 50. Toute cette période où l’on commence à s’astiquer sur la jouissance de la transgression et durant laquelle apparaît l’idée, même dans la psychanalyse, que «toute jouissance est une jouissance de la transgression».Ce qui est vite devenu : «Toute jouissance est forcément une jouissance de la domination.» Une partie de l’élite intellectuelle s’est alors amusée à jouer à «fouette-fouette». Grand bien leur fasse, je n’ai pas de problème avec les rapports sado-masochistes. Mais ils ont été survalorisés, intellectualisés, comme s’il s’agissait du plaisir le plus raffiné, du stade ultime de la sexualité."

- Humanitaire, exploitation sexuelle, ça ne sonne pas bien ensemble. Et pourtant les liens seraient endémiques.

- Dans Slate, on se demande s'il faut encore employer le mot homosexuelle / homosexuelle. "Car les autres mots ne sont pas sans inconvénients. «Le mot “gay” m’a toujours semblé un peu maladroit à cause de la synonymie, quand on dit qu’on est gay on vous répond parfois “vous êtes content de quoi?”. Et il invisibilise les lesbiennes», fait valoir Louis-Georges Tin. «Homosexuel/homosexuelle a l’avantage d'être abstrait, valable pour les femmes comme pour les hommes, complète le linguiste Alain Rey, qui n’aime pas du tout le sigle «LGBT»: «C’est complètement opaque, les gens répètent “LGBT” sans savoir ce qu’il y a derrière…». Marie-Jo Bonnet milite carrément pour qu’on n'emploie plus ni «homosexuel/homosexuelle», ni «gay», ni «lesbienne», ni même aucun mot désignant une identité, mais qu’on se contente de parler de «relations amoureuses entre femmes» ou entre hommes, pour ne pas essentialiser les personnes homosexuelles."

En anglais :

- Que se passe-t-il quand le sexting est meilleur que le sexe ? Vaste question. (Le sexting c'est du sexe, non ?)

- La food and drug administration américaine s'attaque au rajeunissement vaginal : les engins pseudo-médicaux et autres procédures cosmétiques non-nécessaires comportent des risques.

- "Mon copain prend des médicaments qui détruisent sa libido, mais ça ne le dérange pas" - à lire dans le Guardian.

Recommandation culturelle :

Pour seul cortège, de Laurent Gaudé. C'est un roman sur le corps d'Alexandre le Grand, après sa mort (oui, je suis toujours obsédée par Alexandre le Grand). Somptueusement écrite, cette histoire donne envie de traverser des déserts, pour aller encore plus loin, dans l'encore-plus inconnu. (Peut-on encore faire conquérir des territoires parfaitement inconnus en 2018 ? Je ne sais pas. Je voudrais y croire. C'est sans doute la raison pour laquelle mon obsession est si durable.)