Article sponsorisé par Agnes
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Sale temps pour les vlogueuses et autres créatrices vidéo : selon les chiffres du NewYork Times, posséder simultanément un vagin ET une connexion Internet peut poser des soucis spécifiques.
- 14%
- 4,5% des commentaires portent sur l'apparence. C'est 1,4% pour les hommes.
- 3% des commentaires sont sexuels... et 0,25% pour les hommes.
On reste sur des contenus très genrés : 90% des personnes regardant des tutos maquillage sont des femmes, qui dominent aussi sur la niche des régimes (60% des spectatrices) et les vidéos de chien (seulement 52% mais QUAND MEME), tandis que les hommes trustent de manière écrasante le foot, les jeux vidéo et le basket.
Quand on observe la liste des 8 Youtubers les plus influents, huit sont des hommes, et les deux femmes (8e et 9e du classement) sont des chanteuses de pop, elles ne produisent donc pas particulièrement de contenu spécifique (contrairement à PewDiePie qui est premier).
Pourquoi est-ce important ? Déjà parce que les djeunes consomment une quantité extravagante de vlogs, mais aussi parce qu'ils s'y construisent : ainsi, 34% d'entre eux (étude britannique, mais je serais surprise que ce soit différent en France) aimeraient devenir des célébrités Youtube, et 18% vloggers (ou bloggeurs). C'est plus que musicien. C'est plus qu'acteur. C'est plus que pour présentateur télé, athlète, ou écrivain. Du coup, si on a une génération entière de futurs vloggers sur les mains, ce serait pas mal de se soucier des problèmes qu'ils vont rencontrer... et de qui pourra construire sa carrière, dans quelles conditions.