Article sponsorisé par Agnes

 

plan cul rencontres afterwork sexfriends partouze

 Une entrée offerte au prochain afterwork sexfriends ici

 

Avez-vous remarqué ? Le mot "injonction", utilisé à toutes les sauces, est en train de phagocyter certains de nos débats les plus fondamentaux : si la science montre que faire

de l'exercice est bon pour la santé, nous sommes dans l'injonction sanitaire. Si on vous demande de laver vos assiettes, cela devient une injonction hygniéniste. Comme si toute information portait en soi une recommandation. La tendance est tout aussi valable pour le sexe : quand on rappelle des choses simples et difficilement contestables ("obtenir un orgasme avec l'âme-soeur sur une terrasse ombragée en Toscane constitue statistiquement une expérience plutôt agréable"), on se voit accuser de promouvoir une vision toute-sexuelle du monde. Sauf qu'énoncer un fait n'est pas une injonction - et si les faits sont perçus comme des décrets, bonjour la paranoïa. Du coup, les effets positifs du sexe ne sont pas plus obligatoires que les effets positifs du régime méditerrannéen. 

Bref. Une étude parue dans la revue Emotion, utilisant des journaux intimes, montre que :

- le jour suivant un rapport sexuel, nous nous sentons mieux,

- mais se sentir bien ne nous pousse pas forcément à avoir des rapports sexuels le lendemain (ça ne marche que dans un sens),

- les bénéfices sont les mêmes pour les hommes et les femmes,

- plus le rapport est plaisant est intime, plus ce bénéfice est important.

- Il n'est pas important que la relation soit romantique, en revanche, la qualité et la solidité de la relation compte (si vous avez une relation purement sexuelle qui fonctionne, inutile de vous passer la bague au doigt).

- Et oui, après un rapport sexuel, nous trouvons plus de sens à nos existences.

Ce qui recoupe des tendances contemporaines ET traditionnelles : la sexualité est, a été, sera, utilisée comme voie d'accès à la transcendance, à soi-même, à l'autre, à une forme de découverte - autant qu'elle peut être utilisée comme un vecteur de mortification. A ce titre, je trouve particulièrement savoureux de lire cette étude à la lumière des branches les plus agressivement anti-sexe des monothéismes : le sens de la vie sert à justifier l'interdiction et la limitation des rapports sexuels, alors même que ces rapports fournissent des éléments de sens de la vie. Entre sexe et (certaines) religions, c'est donc un conflit d'intérêt...

Article sponsorisé par Agnes

 

plan cul rencontres afterwork sexfriends partouze

 Une entrée offerte au prochain afterwork sexfriends ici