- Dans une logique d'abus total, je commence cette semaine par une chronique de moi-même au Monde, concernant la sexualité supposément pourrie des jeunes (ça m'agace) : "Nous refaisons la même
- Dans une logique d'abus total, je commence cette semaine par une chronique de moi-même au Monde, concernant la sexualité supposément pourrie des jeunes (ça m'agace) : "Nous refaisons la même erreur : parce que nous ne comprenons pas la sexualité de la nouvelle génération, nous supposons qu’elle n’existe pas. Nos scientifiques posent les mauvaises questions, qui suscitent de mauvais commentaires, appartenant à un paradigme dépassé. L’évolution était pourtant prévisible : les années 1960-1970 ont déconnecté la sexualité de la procréation… tout en conservant des techniques sexuelles liées à la reproduction. Pour quoi faire, au juste ? La sexualité contemporaine s’affranchit de cette conception mammifère, dinosaurienne, d’opérer. Ce faisant, elle passe sous le radar de la recherche."
- Quitte à vous infliger toutes mes productions : l'avant-dernier épisode de mon podcast est en ligne, et ça parle de grosse poilade au lit ! La saison se termine bientôt, ç'aura été une sacrée année sur ArteRadio
- Puisque j'illustrerai maintenant tous mes articles chez Le Monde, n'oubliez pas de suivre mon Instagram :) Dessiner est l'activité qui me rend le plus heureuse du monde (bon, à égalité avec l'alcool).
- Chez Agnès Giard : "L’Américaine Stéphanie Sarley est désignée comme l’inventrice du Fruit porn. Bien qu’elle ne soit pas la première à exploiter le potentiel érotique des fruits, elle le fait si efficacement qu’il est impossible de résister à leur pouvoir de suggestion. Sous ses doigts qui caressent d’abord le fruit coupé en deux, puis qui le font juter (deux doigts pénètrent), la pulpe écrasée, filmée en gros plan, donne l’impression palpable d’une jouissance. Ces vidéos qui durent à peine 20 secondes, réalisées avec un smartphone, exercent une puissance de trouble telle que le compte Instagram de l’artiste a été supprimé plusieurs fois de suite."
- Dans le Monde encore : "Selon un sondage Opinionway pour 20 Minutes publié en avril, 62 % des jeunes adultes déclaraient avoir vu leurs premières images porno avant 15 ans, dont 11 % avant l’âge de 11 ans. Une exposition que les parents ont tendance à sous-estimer. Une étude Ipsos sur les addictions, rendue publique vendredi 8 juin par la Fondation pour l’innovation politique, relance l’inquiétude. Un cinquième (21 %) des jeunes de 14 à 24 ans interrogés regarde au moins une fois par semaine du porno. Surtout, 9 % des 14-17 ans regardent ces images une ou plusieurs fois par jour."
- Chez Libération : "«Il y a tant de diversité dans les vulves. Elles sont tellement merveilleuses !» Cette déclaration d’amour est celle d’une jeune femme ayant souhaité contribuer à l’œuvre de l’artiste hollandaise Hilde Atalanta. Baptisé «The Vulva Projet», ce travail, collaboratif, repose sur la représentation de vulves à partir de photos et de courts textes envoyés par des anonymes, âgées de 18 à 60 ans."
- Dans Marie-Claire, des hommes déstabilisés par la liberté sexuelle des femmes : "Elles placent aujourd'hui leur vie sentimentale au second plan : 17 % l'identifient comme facteur de leur équilibre, contre 38 % pour leur indépendance financière. Et en même temps qu'elles lâchent du lest sur la romance, elles sont plus à l'écoute de leurs désirs : une forte majorité ose davantage les exprimer (une proportion qui enfle chez les plus jeunes). 81 % d'entre elles estiment qu'il est aussi plus facile pour une femme que pour un homme de parler de son plaisir ; et 62 % pour ce qui est de demander franchement ce dont elles ont envie."
- Les fantasmes, dans le Figaro Madame : "Pompier ou militaire pour les unes, infirmière ou hôtesse de l’air pour les autres. L’uniforme fait toujours son petit effet, certains faisant plus rêver que d’autres. «Ces professions reviennent souvent parce qu'elles sont là pour protéger, sauver et prendre soin des autres», indique le psychanalyste-sexothérapeute. Vous rêvez des caresses endiablées d'un soldat du feu ? «Cela signifie que vous avez besoin d’être rassurée et de prendre appui sur les signes extérieurs de puissance pour trouver un peu de sérénité dans votre rapport à la sexualité», explique Alain Héril dans son livre Je fantasme donc je suis."
En anglais :
- L'univers serait-il meilleur avec des robots sexuels ? En fait, on manque énormément de recherches. Mais cet article du Guardian pose un tas de questions intéressantes !
- Le mariage est-il sur le déclin parce que les hommes ont "trop" accès au sexe ? Nope. D'ailleurs le mariage n'est carrément pas sur le déclin, il est seulement retardé.
Recommandation culturelle :
Je n'aurais pas forcément parié dessus, mais j'ai adoré l'exposition immersive Klimt à l'Atelier des Lumières - qui m'a complètement fait redécouvrir le travail de l'artiste, avec des traits parfaits, de l'émaciation et une tonne de drama. Donc : allez-y et achetez votre billet sur internet avant (ça vous évitera la queue), vous réaliserez comme moi que Klimt vaut mieux que les machins dorés dégoulinants qui ornent les cahiers de textes des ados.