Mon odeur intime affole les hommes. Il paraît que je sens la femme qui aime séduire et baiser. C’est un de mes amants qui m’a dit cela, un jour ou je dormais les jambes écartées, face aux palmes d’un ventilateur, pour échapper à la chaleur incendiaire de l’été.

Mon odeur tournait dans la pièce et lui revenait régulièrement au nez. Je le voyais renifler l’atmosphère comme le faisait le petit chien de ma mère quand elle cuisinait. Il plissait le nez et inspirait goulument le plus longtemps possible, puis fermait les yeux et se laissait envahir par les effluves boisées de mon antre.

Ca le faisait bander et je voyais sa queue gourmande dodeliner légèrement. Il mettait toute son énergie à m’inhaler comme si j’étais une drogue puissante dont il ne pouvait plus se passer. C’était plaisant parce que ca finissait toujours en baise extraordinaire.

Mon odeur pouvait être déstabilisante et créer des troubles du comportement. Un jour que j’essayais des escarpins chez un chausseur de qualité, un vendeur à mes pieds, mes effluves marines s’emparèrent de lui. Elles s’échappèrent des plis de ma jupe pour venir provoquer sa sensibilité. Quand son regard se posa sur moi, je sus que la sueur de son front était due à l’énorme érection qui déformait son pantalon. Il essayait de la cacher du mieux possible mais je savais que sa queue avait envie de venir se baigner dans mon eau bénite.

Je finis par m’en servir comme d’une arme de cette odeur qui faisait tourner les têtes. C’était un atout formidable pour remplir mon lit les soirs de disette affective. Il me suffisait de ne pas prendre de douche et d’aller remuer mon cul nonchalamment aux abords des terrasses. Il se trouvait toujours quelqu’un soudainement attiré par mes phéromones. Je n’avais pas besoin de faire la conversation bien longtemps pour me retrouver en semi-extase, les jambes relevées au dessus de la tête à me laisser aller aux avances de mon partenaire du jour.

Quand j’en ai eu assez de m’amuser de la sorte, je me mis a tirer profit de mon élixir. Si celui-ci pouvait faire s’épanouir les queues de gastronomes, il me fallait trouver le moyen de le distiller dans les plus hautes sphères.

La cosmétologie me sembla une excellente option. Recueillir mon écume odorante et l’intégrer à des baumes de massage pour éveiller des sensations aphrodisiaques chez mes concitoyens était un cadeau inestimable. Je me mis également à vendre mes culottes à des hommes qui avaient besoin de s’oxygéner avec mon opium.

Saveurs fruitées, boisées ou marines. Petites larmes de plaisir ou grandes marées d’orgasmes, je tachais avec allégresse toute une collection de culottes en coton pour le plus grand plaisir masculin. Je cumulais les amants auxquels je laissais désormais en souvenir, une petite boite remplie de ma rosée.

L’odeur de ma chatte était aphrodisiaque et j’en faisais profiter bon nombre de personne tout en me donnant beaucoup de plaisir. Je n’arrivais pas à expliquer pourquoi il en était ainsi mais ça m’avait ouvert d’autres horizons érotiques extraordinaires.

Désormais je voulais conquérir le monde et offrir à toutes les femmes la possibilité comme moi de faire fantasmer les hommes avec leurs sécrétions intimes.

 

Article sponsorisé par Tatiana

 

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