Depuis quelques jours, c’est la chute libre pour l’influenceur américain de 21 ans .

YouTube et Morphe coupent leurs liens avec James Charles

Le 19 avril, YouTube a annoncé le retirer temporairement de son programme de partenariat qui permet aux vidéastes de gagner de l’argent grâce à leurs vidéos. La raison ? Les accusations de comportements à caractère sexuel envers des mineurs qui accablent le jeune homme depuis quelques mois. 

, un porte-parole de YouTube explique que l’entreprise a appliqué des créateurs.

« Si nous constatons que le comportement d’un créateur (sur YouTube ou en dehors) nuit à nos utilisateurs, notre communauté, nos employés ou notre écosystème, nous pouvons adopter des mesures pour les protéger. »

Ce n’est pas la première fois que YouTube utilise cette clause : David Dobrik et Shane Dawson en ont déjà fait les frais suite à des affaires d’agression sexuelle et de racisme. Ce n’est aussi pas la première fois qu’un vidéaste est accusé de comportements inappropriés envers des mineurs, comme .

En plus de YouTube, une autre entreprise a abandonné James Charles ces derniers jours. Le 17 avril, la marque de cosmétiques Morphe — avec laquelle l’influenceur a un partenariat depuis 2018 — a annoncé couper les liens avec lui à cause ces accusations. , cette décision était « mutuelle ». L’entreprise, elle, :

« L’objectif de Morphe est et a toujours été de créer un espace positif, sûr et responsabilisant où tous les amateurs de beauté peuvent partager librement leur art et leur passion pour les cosmétiques, et Morphe s’engage à poursuivre cet objectif. »

Mais revenons un peu en arrière. De quoi James Charles est-il accusé exactement ?

Des messages privés avec des mineurs reconnus par James Charles

En février 2021, un garçon de 16 ans affirme que James Charles a fait pression sur lui pour qu’ils s’échangent des photos à caractère sexuel sur le réseau social Snapchat. L’influenceur est accusé de « grooming», un terme qui peut être traduit par « pédopiégeage » : le fait pour un prédateur de créer une relation un mineur en le manipulant, souvent à des fins sexuelles.

James Charles dénie ces accusations en affirmant qu’il n’était pas au courant de l’âge du garçon.

Si le vidéaste continue de poster comme si de rien n’était, les accusations ne s’arrêtent pas là. Elles forcent James Charles à s’exprimer plus longuement : il poste le 1er avril, intitulée « holding myself accountable » (« assumer mes responsabilités »).

Face caméra, l’influenceur reconnaît certains faits qui lui sont reprochés, un datant de l’année dernière et un plus récent. Oui, il a bien eu des conversations avec deux fans mineurs. James Charles s’excuse auprès de ces garçons de nombreuses fois dans la vidéo et affirme prendre toutes ses responsabilités.

Puis vient rapidement le temps des justifications : il dit ne pas avoir été au courant de l’âge de ses victimes au moment des faits et s’est depuis éduqué sur la question des dynamiques de pouvoirs.

« Ce que je ne comprenais pas avant, c’est que l’excitation que procure le fait de parler à une célébrité est littéralement suffisante pour inciter quelqu’un à faire ou à dire quelque chose qu’il ne ferait pas normalement, même si cette célébrité n’utilise pas intentionnellement sa célébrité, son argent ou son pouvoir comme une arme. »

James Charles, une vie de scandales et de controverses

Ses excuses ne font pas l’unanimité sur les réseaux sociaux. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que James Charles est accusé d’avoir un comportement de prédateur.

En mai 2019, le mannequin Instagram Gage Gomez avait expliqué que le jeune homme l’aurait poussé à se retrouver dans des situations sexuelles.  Toujours en 2019, l’influenceur est impliqué dans un gros scandale qui l’oppose à une youtubeuse beauté américaine, Tati Westbrook. Dans une longue vidéo depuis supprimée et pour laquelle elle s’est excusée (oui, l’histoire est compliquée), Tati explique que James Charles utilise sa célébrité pour manipuler des hommes qui ne sont pas intéressés par lui.

Pour les anglophones qui veulent en savoir plus, le site Vulture a publié impliquant James Charles depuis 2016.

Avec ses millions d’abonnés sur les réseaux sociaux, James Charles s’est imposé dans le monde des influenceurs beauté, notamment en devenant le premier ambassadeur masculin de CoverGirl en 2016. Aujourd’hui, ces accusations plus sérieuses semblent fortement compromettre son futur sur les réseaux sociaux… et au-delà ?

Article sponsorisé par Manon

 

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