Son nom ne vous peut-être rien, pourtant elle est celle qui a incarné Cho Chang dans 5 volets de la saga . Un personnage secondaire à l’importance toutefois capitale, car elle était une brillante élève de Serdaigle (la seule qu’on connaisse finalement), le crush d’Harry lui-même, et la petite copine de Cedric Diggory !

L’actrice Katie Leung a désormais 33 ans, et a révélé dans le podcast, le 9 mars dernier, avoir été victime d’un racisme honteux après ses apparitions dans la saga.

Katie Leung a été victime de racisme de la part des Potterheads

Eh non, il n’est pas tout beau, tout rose, le monde magique du sorcier chouineur à la cicatrice en forme d’éclair.

Si la femme qui a donné vie à son univers, , on apprend aujourd’hui que certains Potterhead auraient fait preuve de racisme à l’égard de Katie Leung.

En effet, l’actrice écossaise d’origine hongkongaise — depuis aperçue dans Run, The Nest ou encore Stranger — a expliqué dans Chinese Chippy Girl que lorsqu’elle se produisait dans la saga, plusieurs sites ont fleuri sur la Toile, dénigrant non pas son personnage, mais bien elle en tant qu’actrice.

L’un des sites était appelé en toute sobriété I hate Katie et son concept était simple : abriter des injures racistes envers Katie Leung.

L’actrice raconte comment elle a fait cette sordide découverte :

« J’avais tapé mon propre nom sur Google, et je suis arrivée sur ce site dédié aux fans de Harry Potter. Je me souviens avoir lu tous les commentaires. Et oui, il y avait beaucoup d’horreurs racistes. »

Elle poursuit :

« Il y avait un site qui incitait les gens à cliquer sur un bouton s’ils n’étaient pas d’accord avec le choix de la production de m’avoir intégrée au casting. On pouvait alors voir le nombre de personnes qui étaient contre. C’était vraiment horrible. »

Pour la jeune femme, âgée de 18 ans au moment de son inclusion dans la saga, ces réflexions graves et violentes firent l’effet d’un choc. Elle décida alors d’en faire mention à ses agents. Mais ceux-ci lui intimèrent de garder le silence concernant ce déferlement de racisme en ligne. 

« Si on t’en parle [de ce site NDLR], dis simplement que ce n’est pas vrai et que ça n’existe pas, que c’est complètement faux. »

Nier l’existence de réflexions racistes à son propre égard, voilà ce qu’ont donc conseillé les professionnels encadrant la jeune actrice… La jeune femme a pris le parti de suivre les conseils de ses agents :

« Je me suis tue, même si je l’avais vu ces injures de mes propres yeux. J’étais disposée à dire que tout était génial. Même si ce n’était pas le cas. »

Le racisme anti-asiatique, monnaie tristement courante

La communauté asiatique est invisibilisée par le cinéma, et surtout Hollywood. Il est très rare de noter au casting de grosses productions américaines des actrices ou acteurs asiatiques ou d’origine asiatique.

Et dès qu’une actrice passe l’indicible barrière de cette invisibilisation et accède à un rôle, c’est le public qui se met à faire montre de son racisme primaire…

L’actrice Katie Leung avait d’ailleurs déjà évoqué cette réalité dans un entretien confié au journal , en 2016. Elle évoquait le racisme ordinaire en donnant de multiples exemples d’individus qui s’adressaient à elle en chinois, notamment.

Ce ne date pas d’hier, et le pire c’est que rien ne s’est amélioré depuis…

Le racisme anti-asiatique banalisé par le coronavirus

Au moment de la propagation du coronavirus, pour parler d’un sujet tristement actuel, la communauté asiatique a été la victime d’injures racistes toutes plus atroces et stupides les unes que les autres. En effet, le virus, détecté en Chine, a suffi pour certains à justifier des injures racistes.

Pour lutter contre cette vague de haine, des internautes se sont mobilisés sur les réseaux sociaux sous le hashtag #StopAsianHate, repris et partagé par des personnalités influentes, notamment du monde de la mode et du cinéma.

, rédactrice en chef du magazine Allure, a par exemple expliqué sur Instagram :

« Nous avons besoin de votre aide pour parler, amplifier notre message et mettre un terme à la rhétorique anti-asiatique qui divise. »

En tout cas, si certains ne comprennent pas que la parole de Katie Leung se libère dix ans après les faits, il convient de rappeler qu’il n’y a pas de date de péremption à la souffrance qu’inflige une telle violence.

Peu importe la date à laquelle la parole se libère, l’important c’est de mettre en garde contre le fléau raciste qui continue, irrémédiablement à pourrir des vies.

Article sponsorisé par Manon

 

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