Patrice ne tarde pas à être totalement rétabli, ce qui lui permet de se passer de ses infirmières privées. Les examens approchent, je peux donc se concentrer sur ses révisions.

Patrice ne tarde pas à être totalement rétabli, ce qui lui permet de se passer de ses infirmières privées. Les examens approchent, je peux donc se concentrer sur ses révisions. Le bachotage à la bibliothèque de l’université se déroule dans un calme total. Les soirées révisions se déroulent dans la bonne humeur.

Parfois, je perds ma concentration. Je laisse alors dériver son regard dans le vide, ou regarde autour de lui pour se changer les idées. Un jeudi après-midi, je rêvasse en regardant les tables à côté de moi. Des étudiantes chuchotent tranquillement. Il me faut plusieurs minutes pour réaliser qu’elles sont toutes en jupe ou en robe, dévoilant leurs jambes.

L’une d’elles se mordille la lèvre avec envie, puis se penche en avant au dessus de la table pour parler à sa voisine d’en face, ce qui me donne une vue plongeante dans son décolleté. Je réalise un peu plus tard que même si le spectacle est très visuel, mon bas ventre ne réagit absolument pas dans ma cage.

Le jour de la première épreuve, à 6h30, j’entends un clac qui me réveille en sursaut. Je réalise que Sophie l’a désactivé à distance. Accompagné d’un SMS : “Tu as une minute pour bander, photo à l’appui.”

J’ai beau tout faire pour réussir, mon imagination et ma mémoire ne suffisent pas. Je tente un coup de poker :

– “Sans être près de toi, j’y arrive pas, désolé.”
– “Je suis très déçue. Ne remets pas la cage.”

Pendant la première épreuve, Patrice découvre que Sophie est assise deux rangées devant lui, sur la droite. Elle a enlevé son plâtre, et en a profité pour montrer ses jolies jambes. Je souris quand je la regarde à la dérobée. Cela nuit un peu à ma concentration, mais rien de grave.

A la fin de l’épreuve de chimie, je rêvasse un peu plus longtemps pendant que je relis ma copie. J’admire à nouveau ses jambes, et me souvient de la guêpière. Cela suffit à me faire bander. C’est plutôt inconfortable, surtout que je dois prendre beaucoup de précautions pour le masquer, y compris pendant le ramassage de copie et la sortie de la salle.

Je rejoins un groupe, on discute des résultats que l’on a obtenu, pour se faire une idée de la quantité d’erreurs dans nos copies. J’aperçois qui Sophie qui passe pas loin de moi, et part sans se retourner. Je la perds de vue avant de pouvoir la rejoindre.

Je lui envoie un SMS :

– “Tu boudes ?”
– “Non, pourquoi ?”
– “Tu es partie sans me dire au revoir après la chimie.”
– “Non, j’ai des trucs à faire pour préparer la soirée”

La veille de la dernière épreuve, Céline et Alexandra squattent ma chambre et on discute tranquillement de tout et de rien, assis comme on peut sur le lit, la chaise. Il me faut un petit moment pour réaliser que toutes les deux flirtent avec moi et me draguent. Plus la soirée passe, plus les sous-entendus sont clairs. Je finis par me retrouver assis sur mon lit, dos au mur, avec une fille assise de chaque côté de moi.

Je sens la chaleur de leurs corps respectifs contre moi. Elles se tournent de plus en plus pour me parler, plaquant leur seins contre mes bras. Elles s’emportent un peu, posant chacune une main sur mes cuisses. Elles se chamaillent gentiment mes faveurs, chacune me dévoilant discrètement son soutien-gorge, mais toujours par inadvertance.

Mon corps réagit à tout cette tension sexuelle, je le sens dans mon pantalon. Mais il est hors de question que je profite de la situation, ce ne serait pas correct vis à vis de Sophie. Je finis par faire semblant de bâiller et mettre les filles dehors pour dormir.