Comment j’ai rendu une femme infidèle – Episode final 3/3

Une semaine après notre journée ensemble, c’est une amante bouleversée par ses problèmes familiaux qui m’annonça que tout était fini entre nous. J’ai cru qu’elle me faisait une blague, elle qui adorait me taquiner et me faire croire n’importe quoi. Cette fois-ci, c’était sérieux, me disant d’une voix étouffée qu’elle était désolée. Nous étions même allé trop loin : sa voisine m’avait vu entrer chez elle et avait entendu nos cris, et son meilleur ami, amoureux d’elle et blessé d’apprendre que j’ai passé une journée avec elle, ne voulait plus lui répondre. Et sa famille n’accepterait jamais notre situation. J’ai fini par comprendre que rien ne lui ferait changer d’avis et que notre situation trop compliquée nous n’aurais pas permis de rester ensemble. Par conséquent, j’ai accepté à contrecœur sa décision. C’était fini ! 4 mois d’une belle aventure !

Nous continuons de rester en contact, nous écrivant des SMS de temps à autre. Nous nous manquions tellement. J’en avais la nostalgie.

Presque 3 mois après notre séparation, nous nous étions écris une fois encore. Qu’est-ce que nous nous manquions. Là, mon ex amante laissa parler son cœur en me disant qu’elle avait tellement envie de me revoir, tellement envie de prendre mon pénis et de le mettre dans sa culotte, une dernière fois. Nous nous étions alors mis d’accord sur une date.

J’attendais sa confirmation pour venir chez elle. Elle ne me l’a donna jamais. Alors décidai-je de lui faire une visite surprise. J’avais la boule au ventre : est-ce qu’elle serait là ? Ne serait-elle pas trop occupée et tomberai-je sur quelqu’un d’autre, son mari par exemple ? Je frappai à la porte… Pas de réponse… Je frappai encore, plus fort… Toujours pas de réponse… je frappai encore une dernière fois, encore plus fort… J’attendis, prêt à repartir… Elle m’ouvrit enfin. Surprise, elle me fit entrer discrètement et sans bruit : elle était avec sa belle-mère, malade et mourante d’un cancer. Mon ex amante ne s’attendait pas à me voir : elle avait oubliée que nous étions sensés nous revoir aujourd’hui. Elle se chargea donc de détourner l’attention de sa belle-mère pendant que je montai sans bruit dans sa chambre.

Elle me rejoignit quelques minutes plus tard, s’excusant. Ici, nous étions plus tranquilles. Nous discutions tous les deux, un petit moment, parlant de choses diverses. Ça lui faisait tellement du bien de me revoir et d’entendre ma voix : je lui avais tellement manqué.

Nous nous étreignons alors dans nos bras, émus tous les deux. Nous nous lâchions plus, nous nous caressions mutuellement aux épaules. Cela dura peut-être 5 minutes avant que je commence à l’embrasser sur ses lèvres. Elle m’embrassa en retour, me caressant la tête. Nos mains sont remirent à glisser mutuellement dans nos habits, puis à nous déshabiller. Me revoilà de nouveau sous ses draps, complètement nu, avec elle, aussi nue qu’un ver. Après avoir de nouveau eu du mal à la pénétrer, je la laisse saisir mon pénis et l’enfoncer dans son vagin. Je fis mes lents va-et-vient, l’entendant pousser de longs gémissements. J’ai éjaculé rapidement.

J’étais déjà épuisé : au bout de 5 min de sexe environ, je me suis écroulé sur elle. C’était trop court à mon goût, mais je n’en pouvais plus. Je me reposai contre elle, la tête posé sur ses seins, tandis qu’elle, me caressait longuement la joue tout en me tenant.

Mais au bout de 5 min, elle m’a demandé de partir. Ce que je fis. Et quand je lui écrivis dans le train pour lui dire que j’étais content de l’avoir revu, elle me répondit comme quoi elle n’aurait jamais dû me revoir, qu’elle regrettait ce que nous venons de faire… Ces mots m’ont choqué ! Je ne voulais pas qu’elle éprouve de tels regrets ! Je n’osais plus lui répondre…

C’était la dernière fois que je l’ai vu. La dernière fois que j’ai fait l’amour avec elle… La dernière fois que j’ai fait l’amour avec une femme…


Ainsi se termine mon histoire !

Depuis ce jour là, nos chemins se sont séparés. Je suis resté en Île-de-France où j’ai pu trouver un emploi en CDI, à Paris. J’y suis encore et prépare à trouver mon premier appartement… J’ai encore avec moi ma boîte de capote que j’ai acheté pour elle et moi mais que je n’ai jamais pu utilisé. Je n’ai pas eu le cœur à le jeter inutilisé et neuf : je l’ai gardé en souvenir et au cas où elle me serait utile, un jour peut-être.

Elle, elle a attendu la mort de sa belle-mère, 3 mois après notre dernière rencontre, pour demander le divorce. Un divorce douloureux qui lui a valu d’être coupé de ses deux enfants les plus âgés. Contrairement à moi, elle n’a jamais pu retrouver un emploi. Mais elle a pu retrouver l’amour avec un homme de son âge, qui a eu un parcours similaire au sien, qui ne pouvait que trop bien la comprendre. Aujourd’hui, elle est partie, vivant désormais loin de moi, à 800 km, dans le sud, coupée de toute sa famille… L’apprendre m’a fait un pincement au cœur : c’était fini, je ne la reverrai plus jamais !… Nous continuons de nous écrire, elle, désespérant que je ne trouve pas de nouvelle petite copine. « Quel gâchis ! » me dit-elle systématiquement.

La dernière fois que j’ai eu de ses nouvelles (quelques jours avant que j’écrive ces lignes), j’ai appris qu’elle a été dans le coma et qu’elle aurait pu être morte si on ne l’avait pas opéré. Elle m’a alors avouée que la première personne qu’elle a pensée, c’était moi… La preuve que 2 ans après notre aventure, je reste l’homme qu’elle a tant aimé, tout comme elle reste la femme que j’ai tant aimé, la seule avec qui j’ai pu faire l’amour… La seule que j’ai rendu infidèle.