Qui est José·e l'Obsédé·e ?

C’est le nom de plume que n’importe qui peut prendre pour raconter une partie de jambes en l’air un peu spéciale, quel que soit son

Qui est José·e l'Obsédé·e ?

C’est le nom de plume que n’importe qui peut prendre pour raconter une partie de jambes en l’air un peu spéciale, quel que soit son genre ! (Les hommes aussi sont bienvenus, donc !)

Tu as vécu des histoires de sexe qui méritent d’être entendues selon toi ? Des anecdotes insolites, amusantes, sérieuses, surprenantes, différentes ou communes ? Et si tu (te) racontais sous la plume de José·e L’Obsédé·e ?

Envoie-nous un mail à jaifaitca [at] madmoizelle.com avec « Josée L’Obsédée » en objet.

Avant de débuter ma vie sexuelle, je l’imaginais assez plan-plan, toujours dans un contexte de couple, et avec amour (voilà feu ma définition de plan-plan).

Finalement j’ai vécu des aventures sexuelles super cool qui m’ont montré des parties de moi que je ne soupçonnais pas, et celle-ci en fait partie.

Ma rencontre avec l’inconnu du RER

Au début de l’été dernier, je m’étais inscrite sur un site de rencontre, juste pour sortir un peu de mon quotidien et faire des rencontres rafraîchissantes.

Je parlais régulièrement avec un garçon assez mignon, et bien que nos conversations n’eussent rien de transcendant, je décidai de le rencontrer.

J’ai toujours eu pour acquis que les conversations virtuelles sont loin de révéler tout le potentiel d’une personne (à part pour quelques rares énergumènes). Mais bon, je restais tout de même sceptique.

Un après-midi de juillet donc, je prends le RER pour traverser Paris afin de rencontrer ce fameux José. Je rate mon train de peu, et je râle un bon coup, en chœur avec une voix masculine juste derrière moi.

Je me retourne alors et nous rions tous les deux de cette spontanéité. Une bonne petite bouille joviale, des yeux rieurs, un peu plus petit que moi : un mec ma foi sympathique.

Nous conversons simplement sur le quai, puis vient le RER et nous montons de concert, Monsieur me demande « on se met où ? ». Il avait pris la confiance et c’était charmant.

Au fil de la conversation, je me sens bien et je lui avoue que je vais à un rencard, que ça me fait tout drôle, et que je ne suis pas vraiment sûre de vouloir y aller.

Il se moque un peu de moi, me demande comment j’en suis arrivée là, me dit que lui vient de se faire larguer par une copine avec qui il est resté 5 ans et qu’il est tout perdu. C’est mignon.

Puis ma station approche, le silence aussi, et il me demande finalement mon numéro :

« J’aimerais bien t’inviter à boire un verre ce week-end. Si tu es d’accord, et que tu n’es pas tombée amoureuse d’ici là, bien sûr ! »

Il a l’air choqué de son acte, et j’aime bien ça. Il a l’air lui-même surpris de sa petite folie, et j’accepte. J’aime bien cette rencontre impromptue.

Du premier rencard raté au deuxième super rencard

On se quitte, je rejoins José qui ne ressemble en rien à sa photo. Bon. Le physique ne m’a jamais arrêtée, mais je lui en veux un peu de s’être grimé de la sorte.

Il avait dû omettre la probabilité que l’on se voie en vrai un jour. Bien.

On discute tranquillement, on se balade, on se confie, on rigole, il est marrant dans son genre, mais toujours rien de transcendant malheureusement.

Il commence à me parler de futur à la 1ère personne du pluriel, je panique un peu et songe même à m’éclipser (=fuir) quand il se rend aux toilettes.

Non, ça ne se fait décemment pas ! L’après-midi se conclut tranquillement, mais je sens qu’il est sûr de lui, et qu’il l’est peut-être même depuis l’instant où j’ai accepté de le rencontrer. Misère !

Ça achève de me refroidir, et je prépare déjà dans ma tête mon discours de friendzone (n’allez pas croire que ça m’arrive tous les 4 matins, j’étais totalement écarlate et bafouillante).

Je reçois deux heures plus tard un message d’un numéro inconnu :

« Alors ce rencard ? Raconte. »

Deux jours plus tard, on est assis face à face dans un bar, Mister RER et moi.

On rit énormément, on n’a rien à voir l’un avec l’autre, il est plutôt école de commerce ascendant trader, et moi fac de sciences humaines ascendant baba cool. Pile ce qu’il me fallait pour me distraire.

Puis on se met à parler de sexe, super librement, ça ne m’arrive pas souvent avec un presque inconnu, c’est génial et ça fait un bien fou. Ça aura sûrement été notre seul terrain d’entente de la soirée, et c’est tout ce que je demandais.

Ça nous met quelques idées dans la tête aussi. Il glisse subrepticement (ok, pas du tout subrepticement) qu’il n’habite pas très loin. On quitte le bar bras dessus-bras dessous pour se balader. Monsieur nous dirige droit vers son immeuble ! Non mais.

Ma partie de jambes en l’air avec l’inconnu du RER

Je lui fais comprendre que j’ai compris, il me fait comprendre qu’il s’en fout que j’aie compris, on rigole comme des gosses puis on finit par se pécho dans un square pour enfants.

Puis on a envie de se mettre au chaud, on s’engouffre dans son hall, puis dans l’ascenseur l’ambiance devient équatoriale, l’un de nous deux appuie sur l’étage le plus haut, va-t-on arriver un jour jusqu’à sa porte ?!

Arrivés chez lui (l’ascenseur a failli en voir de belles), je découvre une superbe baie vitrée qui offre une superbe vue à tous les voisins. Ça m’émoustille plutôt.

Monsieur va faire un raccord make-up dans la salle de bains (qui sait), je me déshabille entièrement, il revient, on se jette l’un sur l’autre.

Il me met bien à l’aise à sa manière, c’est-à-dire buccale, et je le remercie fortement pour m’avoir confortée dans mon expérience de vie poilue et sereine.

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La première fois qu’on m’a léché la chatte poilue

J’ai bien envie de lui rendre la pareille, il grogne, je gémis, on gémit de concert, puis on fait un plongeon sur son lit et on le met à sac. À la fin, il n’y a tellement plus de draps qu’une table aurait été pareille. J’ai adoré.

J’ai adoré la manière dont il a oublié toute retenue, dont il a cramponné mes cuisses, dont il a été surpris de mes initiatives, dont on a ri entre nos ébats.

J’ai adoré surtout la simplicité tacite avec laquelle on s’est éclaté, on a comblé un manque mutuel ET on a passé du baume sur l’estime de l’autre, aussi. Parce qu’une telle partie de jambes en l’air improvisée, ça fait vraiment plaisir.

En le quittant, il m’a proposé d’amener une copine la prochaine fois. Moui… pas sûr que j’aie envie de le voir une autre fois. Je le quitte repue et pleine de joie, mais il me semble que la spontanéité de notre rencontre passe la porte en même temps que moi.

Merci cher presqu’inconnu, et bon vent !

Tu veux raconter une histoire de cul sous la plume de José ou Josée l’Obsédée ? Écris à jaifaitca[at]madmoizelle.com, objet « Je suis Josée l’Obsédée » !

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Ce rendez-vous inattendu qui m’a réconciliée avec le romantisme