Les femmes infidèles attendent en moyenne 8 ans pour tromper !

 

C’est officiel : 37% des Françaises ont déjà trompé leur conjoint dans leur vie (pas forcément l’actuel). Et surprise ! Elles sont sur le podium entre les Allemandes et les Britanniques.

 

C’est le département « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop qui, dans sa dernière étude s’est intéressé de près à l’infidélité des Européennes pour le site de rencontres extra-conjugales Gleeden. Ce sondage mené auprès de 5026 femmes de 5 pays (environ 1000 Allemandes, Britanniques, Espagnoles, Françaises et Italiennes) voulait mettre en lumière comment l’infidélité était perçue, pratiquée et vécue en Europe.

 

En plein dans une ère post #Metoo où les femmes ont plus tendance à transgresser les interdits, à revendiquer et à affirmer leur sexualité, on aurait pu croire à un début de parité dans le rapport à l’adultère. Pourtant, celui-ci reste très genré, notamment à cause de l’intériorisation de la norme selon laquelle les femmes sont jugés plus sévèrement en cas d’infidélité. Même si ce n’est pas la seule source d’asymétrie, ce jugement systématique a été démontré par l’Ifop : 76% des Européennes ont le sentiment que les gens sont plus choqués quand dans un couple c’est la femme qui va voir ailleurs.

 

Elles attendent 8 ans pour tromper

 

« Les hommes sont plus enclins de succomber aux tentations sexuelles car ils ont des pulsions sexuelles plus fortes que les femmes », selon une étude américaine relayée par le Huffington Post. Si on en croit l’Ifop, les femmes seraient alors les championnes du refoulement de pulsion. Elles passeraient à l’acte au bout de 8 années en couple.

 

Remord après une tromperie

 

Si l’étude nous apprend que le nombre de femmes admettant avoir déjà été infidèle est en progression, ce n’est pas pour autant qu’elles le vivent bien : 36% des femmes ayant été infidèles l’auraient ensuite regretté.

Par cette étude, l’Ifop voulait mettre en évidence une symétrie toujours plus présente dans le rapport à l’adultère. En plus d’avoir soif d’autonomie, la femme ne se contente plus d’une insatisfaction sexuelle et affective. Mais ce chiffre sur les regrets d’une femme qui trompe est évocateur et confirme le fossé qui existe dans les comportements extra-conjugaux. Le rapport émotionnel à l’infidélité est important, et il aurait été intéressant d’avoir un avis masculin sur la question.

 

39% se mettent en couple après une infidélité

L’institut démontre que l’infidélité des femmes est avant tout motivée par le désir (50%). Pourtant il semblerait que ce ne soit pas l’unique raison.

Dans 39% des cas une infidélité débouche sur une rupture, et sur un nouveau couple avec son amant. Et là est toute la différence entre les infidélités des hommes et celles des femmes : l’infidélité féminine semble être plus qu’une incartade ; cela représente parfois un réel danger pour la pérennité de son couple.

Alors que lorsqu’un homme trompe, il semble moins probable que ce soit pour faire de sa maitresse sa partenaire officielle. Là encore il aurait été intéressant d’avoir une chiffre pour comparer avec le résultat des femmes.