Le 04 novembre dernier, je soufflais une bougie supplémentaire sur mon gâteau d’anniversaire, dans la confidentialité de mon salon, en comité restreint (mon homme et notre fille). #solitudeduconfinement

Pourtant cette année particulièrement, j’imaginais marquer le coup 3 fois. Avec un we anniversaire dans un gite, avec mes amis verticaux. Avec une soirée libertine décadente à laquelle j’aurais convié des amis libertins. Mais aussi avec un cadeau que je voulais m’offrir à moi-même ; une nuit et une journée dans un bel hôtel parisien. On était bien loin de tout ça, n’est ce pas.

Depuis le début de la pandémie, dans tous les domaines, tous les projets sont annulés ou chamboulés et toutes les cartes sont rebattues. Nous subissons tous le tryptique infernale « rythme ralenti, avenir incertain, vie suspendue » qui nous amène à tourner en rond, en carré, en triangle voir en losange.

Entre deux coups de mou, un chômage partiel à nouveau imposé et une visibilité zéro à plus de 7 jours, je choisis de profiter autant que possible, au jour le jour (puisqu’il n’en est pas possible autrement), de ce temps libre (finalement précieux) qui s’offre à moi.

Je n’avais pas pu me réveiller dans de beaux draps le jour J, qu’importe. Il était possible de me mettre dans de beaux draps le jour que j’avais choisi de rendre spécial.

Avec du recul, je suis peut être un peu dans le déni par rapport à tout ce qui nous arrive. Je préfère me projeter dans des considérations légères et me focaliser sur des pensées fraiches, positives et sans enjeu aucun. Alors que j’aurais mille et une raisons de m’inquiéter, pour l’avenir en général, pour mon avenir professionnel, pour l’avenir de ma fille. Je crois que dans le fond, c’est une question de survie.


Il fallait absolument que je place cette chanson. Voilà c’est fait !

Une journée pour moi, à mon rythme

C’est peut être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup.

IL Jouait du piano debout – france gall

Il faut prendre du temps sur soi, c’est évident, tout le monde le dit. S’accorder réellement des moments rien qu’à soi est beaucoup moins évident qu’il n’y parait. Surtout quand on est une femme. Cela demande de la volonté, de l’organisation et d’accepter de se focaliser sur soi avant de penser aux autres. Mais cela implique surtout de se sentir libre de le faire.

J’avais donc décidé de prendre ma journée et de m’octroyer un dayuse / une journée dans l’hôtel que j’avais repéré, . Une parenthèse enchantée dans une confortable et inspirante alcôve, différente des 4 murs de mon appartement (que je connais par cœur à force), sans TV (pause salutaire de l’info en continu). Et un geste conscient pour soutenir le commerce local (c’est important aussi).

Filez découvrir , ancienne maison close transformée en hôtel (Paris 09), dont les 17 chambres, toutes différentes, distillent une atmosphère secrètement sulfureuseet délicatement érotique.Vous pouvez visualiser ici les parties communes de l’hôtel (photos 1 et 2) la chambre numéro 13 (photos 3 et 4).

Une journée de déconnection & de partage

Plus tard, il sera trop tard. Notre vie c’est maintenant.

Jacques prevert

Au delà du temps que j’avais décidé de me consacrer à moi même, je m’étais concocté un petit programme sur mesure, tout en me laissant la possibilité d’improviser et suivre l’envie du moment :

  • prendre soin de moi & me pouponner, histoire de changer de mon legging noir,
  • prendre de belles photos, dans un cadre plus attractif et rangé que mon salon,
  • tenter de l’expérience d’un échange en live sur et , dans le calme et sans risque d’être sollicitée par l’enfant.

A l’issue de cette journée, j’étais plutôt satisfaite. De belles photos j’ai en stock (pour la prochaine fois, je ferai appel à un photographe) et de beaux moments passés en ligne, pour ces 1ers lives (avec des fous rires avec vous, fidèles followers, qui me suivez #coeursurvous). Expérience à réitérer sans hésitation.

Et l’homme dans tout ça ?

Pour tout avouer, mon homme, plutôt cartésien et pragmatique, était un peu perplexe face à ma démarche à la fois dans sa globalité (pourquoi payer une chambre d’hôtel pour y être seule et en journée ?) et dans les détails (tout ça pour, en gros, passer encore du temps sur les réseaux sociaux que tu n’en passes déjà ?).

Face à ma détermination (têtue je suis), il n’a pu que se faire une raison et me laisser aller jusqu’au bout de mon délire. Il espérait bien, au final, recevoir les photos scandaleuses de mes ébats secrets avec un (ou plusieurs) coquin(s). Ca n’était pas prévu au programme, désolée, mais l’idée me plait bien pour une prochaine fois.

La vie, ça n’est pas attendre que l’orage passe mais apprendre à danser sous la pluie.

Senèque

  

 


 

Inscrivez-vous gratuitement
 
 Rejoignez la communauté des inscrits
 

 

 

plan cul rencontres afterwork sexfriends partouze

 Une entrée offerte au prochain afterwork sexfriends ici