5 choses que je regrette d’avoir mis en contact avec mes parties génitales ?

Depuis que j’ai une vie sexuelle (et même bien avant), il y a un paquet de trucs qui ont touché ma vulve. Forcément, il y a eu de mauvaises surprises dans le lot. Sur le moment, c’était pas marrant de ouf, mais aujourd’hui ça me fait sourire (un peu).

Voici donc une liste non-exhaustive de trucs qui auraient sûrement mieux fait de rester au magasin :

Certains lubrifiants ?

Le lubrifiant est arrivé un peu par hasard dans ma vie, alors que je faisais du . Il m’a ensuite aidé à enfiler ma cup à une époque où je n’étais pas à l’aise avec la tuyauterie, pour enfin finir par contribuer à . Avec l’existence des normes européennes, on pourrait se dire que c’est relativement safe de se tartiner les muqueuses avec le premier gel trouvé en supermarché. Eh bien… Oui et non ! Certaines marques sont relativement ok, puis pour d’autres on retrouve des perturbateurs endocriniens et autres bidules cancérigènes, pourtant interdits dans d’autres cosmétiques. Mais même sans parler de danger, certains lubrifiants chauffants, boosters de performance et autres, me laissent un souvenir plutôt amer en tête.

Je me souviens, alors que je m’apprêtais à m’enfiler le beau dildo (écoutez, chacun célèbre son samedi soir à sa façon), avoir emprunté le gros flacon Just Glide de mon partenaire, histoire de mieux digérer son généreux diamètre. Puis là, c’est le drame : au feu les pompiers, j’ai la chatte en feu, mais pas du tout dans le bon sens du terme. Ce lube n’a pourtant rien de particulier, il est même très classique. Néanmoins, quelque chose dans sa composition ne tournait pas rond avec moi. J’ai rencontré la même situation avec le lubrifiant LELO et un Loovara. À ce jour, je ne sais toujours pas quel ingrédient blâmer. L’alcool dénaturé, le propylène glycol ? Je cherche encore.

De la cire orientale à la maison ?

Dès l’apparition de poils sous mes aisselles, sur mes jambes et sur mon entrejambe, j’ai toujours cru qu’il était de mon devoir de m’en débarrasser jusqu’au bulbe. L’épilateur électrique offert par ma mère n’avait pas fait long feu (pourquoi avoir des jambes tout juste acceptables devait-il faire si mal ?) et j’ai eu vite fait de prendre rendez-vous en institut. C’était un luxe auquel j’avais clairement la chance d’accéder, mais certains mois, le porte-monnaie criait famine et il fallait se débrouiller autrement.

À la puberté, je me suis toujours refusé de raser mes poils.« C’est mauvais pour la peau », disaient les professionnel·les. « Si tu touches ne serait-ce qu’une fois à un rasoir, ils repousseront plus drus et tu ressembleras à un homme ! », menaçaient-ils. Alors qu’honnêtement, entre arracher et couper, je ne sais pas lequel est le pire.

Je me suis donc rabattue sur un pot de cire orientale bon marché (argent de poche oblige). Après tout, l’esthéticienne avait l’air d’arracher des bandes comme elle respirait, ça ne pouvait pas être bien compliqué. En tout cas, c’est ce que je pensais avant de me retrouver le pubis et les lèvres tartinées de caramel laissé au soleil (enfin, c’était tout comme). La bande de cire ? Check. La douleur ? Check. Les poils ? Toujours là. Non seulement ça n’a jamais fonctionné, mais en plus j’avais la désagréable sensation d’être une ruche à miel.

Le Sona Cruise premier du nom ?

Le a une place particulière dans mon coeur, tout d’abord parce que c’est un cadeau qu’on m’a fait mais aussi parce que c’est la toute première review que j’ai publié sur ce blog. , mais c’était mon premier « de luxe ». Toutefois, comme beaucoup, je l’ai trouvé trop violent. Et ce n’était pas qu’une impression : ce machin, à première vue innocent, m’a littéralement fait saigner le clitoris.

Quelle surprise, après un orgasme plutôt sympathique, de découvrir le bec maculé de rouge. Et rien à voir avec mon cycle menstruel. commercialise depuis peu une nouvelle version du Sona Cruise, le Sona Cruise 2, et j’espère qu’il saura se montrer plus tendre lorsque je me ferai .

Des tampons hygiéniques ?

À cause d’un mystérieux anneau de peau à l’entrée de mon vagin, il m’a été impossible de porter des tampons pendant la plupart de mon adolescence, n’en déplaise aux profs d’EPS quand il y avait piscine. Agacée par les serviettes qui me donnaient l’impression de me balader avec un sac plastique plaqué contre la vulve, j’ai tout de même tenté. Mais une seule fois, parce que c’est ma mère qui a dû aller le retirer.« C’est ça ou les urgences », m’avait-t-elle dit. Ah ça, y a pas à dire, ce genre d’incidents, ça rapproche.

L’ironie du truc, c’est qu’aujourd’hui je ne jure plus que par les tampons (biodégradables). Je n’ai jamais su me faire ni à la cup ni aux serviettes lavables sur le long terme. Quant aux culottes de règles, .

Les préservatifs Durex Orgasm’Intense

J’avoue, des capotes j’en ai pas testé des centaines. Depuis des années, je me suis contentée d’identifier la couleur du paquet et je prends toujours les mêmes. Et encore, généralement ça n’est même pas moi qui gère ça.

Un jour, alors qu’il n’y a plus de préservatifs à la maison, on décide avec un partenaire d’aller renflouer les stocks. Pas de bol, c’est la pénurie au Carrefour City. Au milieu des étagères, il ne reste qu’une option : les Durex Orgasm’Intense.

« Au pire, ça ne va pas nous tuer », qu’on se dit. L’emballage promet « d’intensifier l’orgasme féminin »™ (tout ce que j’aime ?) à l’aide d’un gel stimulant, le Desirex™ : « pour un effet chaud, froid ou frissonnant ». Ben ça a pas loupé. On y revient : ma chatte en feu, mais clairement pas de plaisir.

Si j’arrête un instant mes allers-retours, je brûle. C’est un peu comme : le concept est marrant sur le papier, mais en pratique c’est juste de l’angoisse par paquets de dix. Mais bon, les temps sont durs (et les zizis aussi), faudrait pas gâcher des capotes à plus de 10€ la boîte. Orgasme intense, mon cul.

Soyez raisonnables. Ne faites pas comme moi et jetez les trucs qui vous font du mal (et ça ne vaut pas que pour les capotes).